Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


samedi 20 septembre 2008

Les Gianduiotti et les Krumiri

Quelques souvenirs gastronomiques du Piémont et quelques renseignements sur l'origine de ces produits...
Le gianduiotto tire son nom du masque populaire de Turin, Gianduja (Gioan d’la Dôia), qui représente l'esprit piémontais : tenace, têtu et concret. On raconte que c'est pendant la blocus continental imposé par Napoléon que les chocolatiers turinois décidèrent d'utiliser les amandes de la région pour remplacer le cacao. Mais ces chocolats emballés dans du papier doré et représentant une carène inversée ne furent commercialisés qu'en 1865 pour le Carnaval.
La pâtisserie Gerla à Turin est réputée pour en produire d'excellents (voir son site "giandujotto.it").

I Giandujotti furono immessi per la prima volta sul mercato, dalla Caffarel-Prochet nel 1865 in occasione del Carnevale. Per questo l’ormai celebre cioccolatino, uno dei simboli torinesi, porta il nome della mitica maschera torinese.

Ce biscuit fut inventé vers 1870 par Domenico Rossi, un pâtissier-cafetier de Casale Monferrato, et il connut un succès immédiat. Son nom viendrait d'une liqueur à la mode à l'époque : le "krumiro"; à la suite d'une soirée bien arrosée, Rossi et quelques amis auraient donc baptisé de ce nom le nouveau biscuit qui imitait la forme des moustaches de Victor-Emmanuel II. Le mot pourrait venir également du nom d'une tribu de Tunisie.

La mitologia gastronomica vuole che il biscotto sia nato come giocosa replica dei baffi di Re Vittorio Emanuele II, inventata da Domenico Rossi e da alcuni frequentatori del Caffé della Concordia. Lo chiamavano il “Bottegone” e certi alcolici dovevano essere serviti con poca parsimonia, dal momento che il nome del biscotto sembra derivare da quello di un liquore in voga in quei tempi : il krumiro. Proprio dopo una allegra serata a base di bicchierini di krumiro, al Rossi e ai suoi amici potrebbe essere venuta in mente l’idea di quel biscotto. Per altri, il nome deriva, senza scomodare liquori, direttamente da quello della tribù araba dei krumir, combattenti indomiti che offrirono il pretesto, proprio in quegli anni, all’invasione francese della Tunisia.

Aucun commentaire: