Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


samedi 11 avril 2009

Le noir de seiche (il nìvuro di sìccia)

La seiche, longue d'une trentaine de centimètres, est proche du calamar. Elle est classée parmi les Mollusques. Elle possède un flotteur interne (l’os de seiche, que l'on donne aux oiseaux), une tête qui porte des bras courts munis de ventouses, ainsi que deux grands tentacules. La seiche est dotée comme tous les céphalopodes d'une vision sophistiquée. Elle peut changer de couleur. Grâce à ses tentacules elle peut prendre des objets et les manipuler. Par rapport aux autres invertébrés, le cerveau est très développé.

Elle projette un liquide noir, appelé sépia, par un organe spécifique, l'entonnoir. Ce liquide, aussi appelé l'encre ou le noir lui permet de se dissimuler pour prendre la fuite.
La seiche fait partie des espèces qui comme les mammifères et les oiseaux, ont développé d'importantes capacités d'apprentissage par observation et de mémorisation (certains parlent même d'intelligence tant elle est capable de trouver des solutions à des problèmes).

En restauration elles portent souvent le nom de chipirons ou, dans le Midi, et notamment à Marseille, de supions, voire d'encornets.

Le noir de seiche est très présent dans la cuisine italienne, et surtout dans la cuisine vénitienne, mais on le trouve aussi dans les cuisines du Sud.
On peut l'acheter chez un poissonnier s'il arrive à le récupérer, ce qui n'est pas évident...
On peut l'acheter tout prêt dans de petits sachets comme celui-ci...
Il existe également des pâtes teintées au noir de seiche, comme celles-ci que nous trouvons assez facilement dans notre épicerie italienne...
Voici les fameux "bigoli" de Vénétie ("bigoi" en vénitien) que nous avons acheté à Bassano del Grappa.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Pour certains, le fin fond de l'Amazonie peut paraître comme des vacances intéressantes à envisager. Pendant que pour d'autres traverser à la ville d'à côté est un pensez-y bien. En gastronomie, c'est pareil, les frontières ne sont pas les mêmes pour tous. La seiche et le calamar sont des contrées trop lointaines pour moi. Je ne doute pas une seconde que Totirakapon en fasse un festin mais je passe mon tour. Les pâtes de couleur, même noire, oui je veux bien essayer.
Linda