Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


samedi 29 janvier 2011

Notre "cave à huiles" actuelle...

("Si tu veux savoir si une huile est bonne,
demande-le à une tranche de pain".)
.
Clin d'oeil à Linda
qui nous a souvent demandé
si nous avions une "cave à huiles",
à l'instar d'une "cave à vins".
Rassurez-vous, il n'y en a pas 8 "en dégustation"
en même temps !

De la gauche vers la droite,
présentation :
Un estagnon* (vide)
de l'huile d'olive achetée à Estagel.
(*récipient métallique destiné à recevoir
des liquides, de l'huile principalement.)
L'huile a été transvasée dans la bouteille à côté.
Elle est de qualité « fruité vert ».
C'est la plus consommée en France,
car elle est parfaite pour les salades.
Elle provient d’olives récoltées
dès le début de la saison
et triturées dans les 24 heures.
.
Les deux bouteilles du milieu,
dont on ne voit pas l'étiquette,
sont des produits de la grande distribution,
(Car...our, pour ne pas le citer...)
et en cherchant bien sur les étiquettes,
on s'aperçoit qu'elles sont espagnoles
et souvent, la quantité remplace la qualité.
Ce sont aussi des "fruité vert",
elles servent en ce moment pour la cuisson.
Il y en a une filtrée (la plus sombre)
et l'autre non.
.
Les deux bouteilles qui les encadrent
sont des huiles d'olives de Ligurie,
à base d'olives "taggiasche",
au goût si particulier...
L'une est d'Imperia et l'autre de San Remo,
c'est-à-dire voisines de quelques km...
Il s'agit là de "fruité mûr".
C'est, à notre avis, l'huile la plus délicate.
Produite à partir d’olives très mûres,
mais triturées immédiatement après cueillette,
elle est d’une incroyable richesse aromatique.
C'est l'huile du pays niçois et de la Ligurie.
Nous l'utilisons
sur des poissons, des viandes blanches,
des volailles, des pâtes...
mais aussi sur de la focaccia,
chaude, à peine réchauffée au four...
.
Et enfin, tout à fait à droite,
une "fruité vert" sensationnelle
de Toscane, vendue par "Olive & Co"
à un prix exorbitant.
Elle a été tout d'abord, très ardente,
(qui picote au fond de la gorge),
avec une pointe d’amertume
et des arômes végétaux intenses :
artichaut cru, notamment,
et fenouil…
Ouverte depuis trois semaines environ,
elle trouve son équilibre, ces jours-ci...
.
En dehors de celles pour la cuisine,
on ne "tourne" donc,
chez Totirakapon,
qu'avec 4 huiles d'olive.
Finalement, ce n'est pas énorme.
Il faudra penser à refaire un stock en mars...
.
Pour ceux à qui cela a mis
l'eau à la bouche,
une boutique de vente en ligne, ici.
.
Bon week-end à tous !

6 commentaires:

D'Art en Arts a dit…

L'"Olive&co" étéit un peu âpre, n'est-ce pas, à son ouverture ?

Totirakapon a dit…

Oui, c'est cela même, un peu âpre...beaucoup d'ardence, mais qui s'est tranformée en subtil arôme...

colibri a dit…

Oh la la, si mon homme voit ça, il s'invite chez toi, il ne porte pas son prénom pour rien !!! J'aime bien les huiles un peu âpres, ça me rappelle mes séjours chez ma frangine à Draguignan, elle avait un olivier dans son jardin et de temps en temps j'en mangeais une comme ça, pour le plaisir de cette âpreté...

Les Idées Heureuses a dit…

Mais tu n'as pas encore dans ta collection l'huile niçoise de chez Alziari...une idée pour votre prochaine venue, j'en prendrai un petit bidon rien que pour vous deux!

Amartia a dit…

Si tu n'étais pas si loin, je te ferais goûter l'huile qui provient des olives manaki de la région d'Epidaure. C'est ce que tu appelles une huile fruitée verte, qui s'adoucit et devient dorée avec un goût de noisette dans le courant de l'année. Une famille grecque (4 personnes)en consomme au bas mot 120 litres par année !

Totirakapon a dit…

J'ai hâte de goûter l'huile niçoise !
Quant aux huiles grecques, j'en garde un souvenir émerveillé : j'en avais rapporté un bidon de 5l au début des années 80...