Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


mercredi 12 octobre 2011

Ma dernière séance (12) : les années 40

Nous terminons notre tour d'horizon
des films des années 40
avec "Casablanca" (1942)
de Michael Curtiz
avec Humphrey Bogart,
Ingrid Bergman
et Dalio.
"Casablanca, 1942. Une foule cosmopolite se presse chaque soir chez "Rick", le cabaret à la mode.
 La majorité de la clientèle est constituée de ceux qui fuient le joug nazi en Europe.
Un soir, le capitaine Renault, représentant du gouvernement de Vichy, fait arrêter Ugarte, un aventurier soupçonné d'avoir assassiné deux agents nazis pour dérober leurs sauf-conduits. Renault, en fait, a surtout monté cette opération pour impressionner le major Strasser, nazi farouche nouvellement muté à Casablanca. Ce même soir, Victor Laszlo, connu pour ses activités subversives à l'égard de l'Allemagne, se trouve également chez Rick en compagnie de sa femme Ilsa. Le major Strasser voudrait bien faire arrêter Laszlo. Mais Rick, qui a connu et aimé Ilsa trois années plus tôt à Paris, répugne à fournir à ce dernier les sauf-conduits d'Ugarte qui sont entrés en sa possession..."


Un excellente analyse du film chez "dvdclassik" (clic clic) dont voici quelques extraits :
"Les séquences mythiques de ce film ne sont pas uniquement basées sur les dialogues (les regards sont aussi extrêmement importants) : elles viennent en tout cas s’enchaîner sans aucun répit, pour le plus grand bonheur des cinéphiles que nous sommes : Ingrid Bergman demandant avec une nostalgie non feinte au pianiste noir (joué par Dooley Wilson) d’entamer sa chanson : "Play it Sam, play ‘As time goes by’" ; Paul Henreid faisant jouer et chanter "la Marseillaise" à pleins poumons par les clients du bar pour couvrir l’hymne nazi : même si vous n’avez pas la fibre patriotique, il est à parier que vous aurez pourtant tous la gorge serrée à ce moment là ; la sublime idée de mise en scène soutenue par un thème déchirant et passionné de Max Steiner, voyant Bogart, vêtu de son célèbre imperméable, attendant sa compagne à la gare après qu’ils aient tous deux décidé de fuir Paris ensemble, et inquiet de ne pas la voir venir, recevoir à ce moment précis une lettre d’adieu que l’on voit alors en gros plan et dont l’encre se met à couler sous l’effet des gouttes de pluie : image d’une tristesse et d’un romantisme déchirant accentuée par le visage au bord des larmes de Rick montant alors seul dans le train. L’émotion qui vous étreint à cet instant est indescriptible, preuve du génie fulgurant de Curtiz quand il s’agit de faire vibrer la corde sensible du spectateur. Mais l’humour n’est pas non plus absent de ce grand film romantique et tragique : Claude Rains, pétainiste plus par résignation que par conviction, jette à la fin dans la poubelle…une bouteille de Vichy !"

Mais aussi sur le site du cinéclub de Caen en cliquant sur : http://www.cineclubdecaen.com/realisat/curtiz/casablanca.htm.

Bonne journée à tous !

2 commentaires:

Anne a dit…

De grands et talenteux acteurs interprètent ce très beau film, qu'on peut revoir chaque fois en ressentant la même émotion. Il restera un "classique" du cinéma. Merci pour cette évocation.
Bon mercredi!
Anne

Unknown a dit…

La dernière scène dans le brouillard, a été si souvent présentée que ce film est sûrement l'un des plus connu qui soit dans l'histoire du cinéma.

Bonne journée.

Linda