Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


dimanche 27 novembre 2011

Ma dernière séance (10) : les années 50

"La strada" de Fellini
en 1954.
Un autre chef d'oeuvre des années 50...
Avec : Giulietta Masina (Gelsomina), Anthony Quinn (Zampano),
Richard Basehart (il Matto), Aldo Silvani (il signor Giraffa),
Marcella Rovena (la veuve).1h34.
Musique (splendide) de Nino Rotta !
.

"Gelsomina, une femme-enfant naïve et généreuse, a été vendue par sa mère à un hercule de foire brutal et obtus, Zampano, qui accomplit un numéro de briseur de chaines sur les places publiques.

A bord d'une moto à trois roues aménagée en roulotte, le couple sillonne les routes d'Italie, menant la rude et triste vie des forains. Zampano ne cesse de maltraiter sa compagne. Elle s'efforce pourtant de lui complaire avec une touchante obstination.
Surgit un autre saltimbanque, un violoniste-poète-philosophe-farceur : Il Matto ("Le Fou"). Il agace à plaisir le pauvre Zampano et raconte à Gelsomina de très belles et très édifiantes histoires sous forme de paraboles. Exaspéré, Zampano finit un jour par le tuer.
Le temps passe... Gelsomina, prostrée, ne peut se consoler de la mort du "Fou". Zampano l'abandonne sur la route. Des années plus tard, il apprend qu'elle est morte. Alors, pour la première fois de sa vie, il pleure." (Cinéclub de Caen).

Le film sera un grand succès et obtiendra l'Oscar du meilleur film étranger en 57.
Mais les amis de Fellini, dont Zavatini, ne mâcheront pas leurs mots pour dire en quoi "La Strada" est une trahison du néoréalisme.
Fellini lui-même appliquera à ce film et aux "Nuits de Cabiria" le terme de "réalisme magique".
On peut lire sur l'oeuvre de Fellini, l'incontournable André Bazin : Cabiria ou le voyage au bout du néo-réalisme. Cahiers du cinéma n°76, novembre 1957.

Bon dimanche à tous !

4 commentaires:

Amartia a dit…

Débuter le dimanche avec la musique de Nino Rota et le grand Fellini, un vrai délice. Merci à toi

Anne a dit…

Fellini est "le" cinéaste italien par excellence et universel en même temps. J'ador ses films!
J'ai un renseignement à vous demander. J'avais, il y a déjà longtemps, appris qu'il réalisait des dessins préparatoires à ses films. J'imaginais que ces dessins avaient peut-être été publiés, mais je n'ai jamais trouvé, à Rome ou ailleurs, de livre sur le sujet. Peut-être auriez-vous une référence fiable? Sinon, seraient-ils exposés quelque part en Italie?
Bon dimanche!
Anne

Totirakapon a dit…

Anne : voici une référence trouvée sur le net :
http://www.swissinfo.ch/fre/A_La_une/Archive/Fellini,_le_griffonneur.html?cid=4066046

Il y a une Fondation Fellini à Sion, en Suisse, dans le Valais, qui semble accueillir la plupart de ces dessins.
Je ne connais pas de livre(s) sur le sujet, mais il faut chercher !
Voici une autre référence :

http://www.lameto.net/page29/rapidcart-51/rapidcart-287/page301.html

Anne a dit…

Merci, Totirakapon!
Anne