Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


samedi 31 décembre 2011

Ma dernière séance (17) : les années 50

Pour finir l'année,
deux très grands films,
et le choix de
leurs scènes finales,
qui sont entrées
au Panthéon
des scènes mythiques du cinéma.
Tout d'abord,
"Les 400 coups" de Truffaut (1959)
Avec : Jean-Pierre Léaud (Antoine Doinel),
Claire Maurier (Mère d’Antoine), Albert Rémy (Père adoptif d’Antoine),
Guy Decomble (Le professeur). 1h34.
Une excellente analyse, comme toujours,
sur le site du cinéclub de Caen :



Et "A bout de souffle" de Godard (1959)
Avec : Jean-Paul Belmondo (Michel Poiccard), Jean Seberg (Patricia Franchini),
Daniel Boulanger (l'inspecteur Vital), Jean-Pierre Melville (Parvulesco),
Henri-Jacques Huet (Antonio Berrutti),
Roger Hanin (Karl Zumbar), Jean-Luc Godard (Le mouchard). 1h27.
Avec, en cliquant ici,
une pertinente analyse
et un résumé très précis.
On ne se lasse pas de voir les 4cv,
les Dauphine, les Aronde, les Traction 15cv, les Juva 4
garées dans les rues du Paris de cette époque...


vendredi 30 décembre 2011

Les bonnes adresses de Padoue : "Belle Parti"

Nous sommes arrivés à Padova
dimanche,
la ville était pavoisée
de décorations de Noël,

et se préparait pour les fêtes "natalizie",
avec des marchés sur toutes les places,
et des animations autour du vin pétillant
"Fior d'arancio" (clic clic).
Le "caffè Pedrocchi" était donc inabordable,



et le mot "affollato"
("bondé, rempli de foule")
prenait tout son sens :
on avait l'impression que tous les habitants
de la ville ( et des environs) étaient sortis de chez eux !


Nous avons quand même pu boire un "Spritz",
évidemment au "Fior d'arancio" !
(mais sans gin,
clin d'oeil à Citron Vert)...


Nous avions un repas d'anniversaire
en retard,
et Norma a invité Toti
dans cet excellent restaurant,
"Le Belle Parti" (clic clic),
où nous avions déjà mangé
en 2010.



Une polenta crémeuse
avec du fromage de chèvre en amuse-bouche. 


Un "Carpaccio tiepido di manzo"
avec lamelles de parmesan et petits artichauts "castraure",


Une "Selezione di salumi e gnocco fritto"
(le "gnocco fritto" (clic clic) est une spécialité frite,
comme son nom l'indique, d'Emilie-Romagne).
La sélection de charcuterie était splendide,
avec notamment du lard de Colonnata, sublime !
.

Un filet de boeuf,
bleu, 
avec des "verdure grigliate" pour Norma,

et la version en sauce pour Toti,
"Filetto di manzo affogato
al Gemola con funghetti selvatici".
(Le "Gemola" est un vin rouge de la région...)

Un splendide repas d'anniversaire,
tout au Prosecco !
Merci Norma !

jeudi 29 décembre 2011

Ma dernière séance (16) : les années 50

Nous reprenons notre série sur
les extraits de films des années 50,
avec aujourd'hui,
deux grands succès :
tout d'abord,
"Le Pont de la rivière Kwaï"
de David Lean (1957)
d'après le roman de Pierre Boulle,
avec Alec Guinness, William Holden
et Sessue Hayakawa.
Ce film de guerre, aux 7 Oscars,
est emblématique des années 50,
en présentant une version édulcorée et presque naïve
des conditions atroces de détention
des prisonniers de guerre dans les camps japonais.
Il aura toutefois beaucoup plus de succès
que "Le bal des maudits" de Dmytryk (1958)
ou "Les nus et les morts" de Raoul Walsh (1958),
probablement en raison de la bande originale,
et du célèbre "Le soleil brille, brille, brille..."


L'excellent "Rio Bravo" (1959)
d'Howard Hawks
avec John Wayne et Dean Martin,
est en quelque sorte une réponse cinématographique
au "Train sifflera trois fois" sorti quelques années plus tôt,
dont certaines scènes étaient jugées "antiaméricaines"
par John Wayne.
Ici, le shériff est droit dans ses bottes
et n'est pas intimidé par l'air du "Deguello"
que jouaient les Mexicains autour de Fort Alamo...
(Clin d'oeil à John Wayne, qui y interprétait
Davy Crockett....)
Vous avez droit aux sous-titres en italien
et je vous ai épargné la rengaine
de "My poney, my rifle and me"...
.

Bonne journée à tous !

mercredi 28 décembre 2011

Ben tornati e buon compleanno !...

Nous voici de retour
après un bref séjour en Vénétie !
Et nous fêtons par la même occasion
les 4 ans du blog !


Les premières recettes présentées
étaient les suivantes :
"Cœurs d’artichauts à la menthe,
Poires au four au gorgonzola,
Tartare tiède aux courgettes,
Carpaccio croquant au jambon
et Sfogliatine à la crème d’artichauts et au jambon cru"
et ce sont toujours de grands classiques
chez Totirakapon.
.
Pour fêter cet anniversaire,
nous avons dégusté deux "Spritz".
Cet apéritif typiquement vénitien
se compose de 3 volumes de Prosecco,
2 volumes d'Aperol, (ou de Campari)
et d'1 trait d'eau très pétillante
(eau de Seltz, Perrier, San Pellegrino),
d'un glaçon et d'une tranche d'orange,
 selon la recette "3,2,1" facile à mémoriser.
(souces, cliquer ici)


Et "Babbo Natale" nous a apporté
ces bouteilles
d'huile d'olive de la marque Carli,



dont on fête, cette année,
le centenaire de la création.


Nous espérons que vous avez tous passé
de bonnes fêtes de Noël,
et comme on dit à Marseille,
"bon bout d'an" !

jeudi 15 décembre 2011

Chiuso per ferie...


Involtini de veau aux endives et au safran

En apéritif,
quelques morceaux
de "focacce" aux olives...


Et ensuite,
ces "involtini" de veau.
On fait revenir dans un fond d'huile d'olive
des "radicchi di Treviso"
(si possible,
à défaut des endives rouges "carmine"
ou de simples endives blanches),
et avec une ou deux branches de romarin.
Quand elles sont bien braisées
à feu doux,
(environ 45mn),
et refroidies,
on enroule de fines escalopes de veau
autour, de façon à former
les fameux "involtini.
On fait tenir avec des piques en bois
pour brochettes.


On fait cuire le tout dans le fond de cuisson
des endives en ajoutant du vin blanc,
du bouillon de légumes et deux doses de safran,
pendant environ 20mn.
C'est prêt !


"Il vino giusto"
avec la viande blanche sera
ce "Vermentino" de Ligurie !


Bonne journée à tous
et à très bientôt,
nous allons prendre
quelques jours de vacances...

mercredi 14 décembre 2011

Ma dernière séance (15) : les années 50

"Et Dieu...créa la femme"
de Roger Vadim (1956).
Avec : Brigitte Bardot (Juliette Hardy), Curd Jürgens (Eric Carradine),
 Jean-Louis Trintignant (Michel Tardieu),
Christian Marquand (Antoine Tardieu). 1h35.

"Et Dieu créa la femme" est un film sensible et intelligent ; c’est un film typique de notre génération, car il est amoral (refusant la morale courante) et puritain (conscient de cette immoralité et s’en inquiétant)".

A l’instar de cette critique de François Truffaut dans "Les Cahiers du cinéma", la réception du film en France fut plutôt tiède. Les journalistes reprochaient la facilité du sujet et le choix des acteurs, hormis Jurgens. Ils jugeaient Bardot sans indulgence, trouvant qu’elle avait le verbe traînant et l’articulation douteuse. Du coup, l’exclusivité des salles des Champs-Élysées ne dura que la moitié du temps prévu par le contrat. Par contre, les États-Unis réservèrent un accueil triomphal au film".(Cinéclub de Caen)

mardi 13 décembre 2011

Clin d'oeil...

Un grand merci à une amie,
dont les chocolats ont été appréciés,
comme le prouve la photo
après le passage gourmand
deTotirakapon....


Quant au blé,
il pousse !
(Photo du 10 décembre...)


Bonne journée à tous !

lundi 12 décembre 2011

Ma dernière séance (14) : les années 50

Aujourd'hui, deux films de 1956,
aussi différents l'un que l'autre...
En ce milieu des années 50,
on voit bien qu'un certain cinéma
est en train de disparaître
au profit d'un autre...
"La traversée de Paris"
de Claude Autant-Lara
nous plonge dans le Paris de l'Occupation
avec ses petits trafics,
ses lâchetés
et ses "salauds de pauvres"....
Avec : Jean Gabin (Grandgil), Bourvil (Marcel Martin),
Louis de Funès (Jambier), Jeannette Batti (Mariette),
Georgette Anys (La patronne du café 'Belotte').
En 1943 à Paris, Martin chauffeur de taxi en chômage fait des transports clandestins de viande pour le marché noir. Après avoir joué de l'accordéon pour couvrir les cris du cochon que l'épicier Jambier égorge, il rejoint sa femme Mariette au restaurant où il apprend que son coéquipier habituel a été arrêté.
Un inconnu entre dans le restaurant. Martin invite l'inconnu, Grandgil, à s'asseoir à sa table et lui propose de travailler avec lui. Grandgil et son compagnon, chargés de quatre lourdes valises, vont devoir traverser tout Paris, malgré les dangers.
Son coéquipier se révèle être artiste-peintre. Célèbre et riche, il n'a accepté de participer à cette aventure que par goût du risque et du sport. Une patrouille allemande les arrête et les conduit à la Kommandantur où un officier, amateur de peinture, reconnaît l'artiste... Seul Martin sera déporté. Quelques années plus tard, Grandgil et Martin se reverront sur le quai d'une gare. Grandgil toujours aussi superbe, Martin vieilli porte, lui, les valises des voyageurs. (Cinéclub de Caen)
.

"Ascenseur pour l'échafaud"
de Louis Malle
Ce premier film, après "Le Monde du Silence"
réalisé avec le Commandant Cousteau,
 retient l'attention de la critique
et lui permet d'obtenir le prix Louis Delluc.
Avec : Jeanne Moreau (Florence Carala), Maurice Ronet (Julien Tavernier),
Georges Poujouly (Louis), Yori Bertin (Veronique),
Jean Wall (Simon Carala), Elga Andersen (Madame Bencker). 1h32.
Et la musique inoubliable de Miles Davis...


Julien Tavernier, un ancien d'Indochine, et sa maîtresse Florence ont décidé de tuer Simon Carala, mari gênant de Florence et puissant homme d'affaires dont Julien est le bras droit. Julien maquille habillement son crime en suicide, mais au moment où il va rejoindre sa maîtresse en voiture, il se souvient qu'il a oublié la corde qui lui a permis de passer d'un étage à l'autre par la façade. Il se précipite dans l'immeuble et se trouve bloqué dans l'ascenseur par le gardien qui, croyant les bureaux vides, vient de couper le courant.
Malgré ses efforts, Julien ne peut se dégager du piège. Pendant ce temps, sa voiture est volée par un jeune couple, Louis et Véronique. Dans un motel, se faisant passer pour M. et Mme Tavernier, ils font la connaissance de touristes allemands. Mais ceux-ci soupçonnent vite la vérité. Louis décide alors de fuir avec la voiture des touristes ; ceux-ci le surprennent et Louis les abat avec le revolver de Tavernier. Celui-ci est donc recherché par la police pour ce crime.
Florence, qui a cru tout d'abord que son amant l'avait quittée, découvre enfin la situation. Elle retrouve les jeunes gens, qui avaient tenté de se suicider... Un rouleau de pellicule oublié au motel permettra à la police d'établir la culpabilité de Louis... mais aussi celle des amants criminels. (Cinéclub de Caen)

dimanche 11 décembre 2011

Un repas à La Ciotat, "comme en Italie" !

Après une visite en famille à l'expo
de Norma C (cli clic)
(dernier week-end de visite),
nous sommes allés manger
à La Ciotat,
au restaurant
"Comme en Italie".
Ce restaurant se situe à deux pas du port,
sur la place Sadi Carnot,
derrière l'église Notre-Dame.
(Tél 04 86 33 43 81)


Une ambiance italienne !


Et des plats succulents,
cuisinés par des Italiens !
Comme cet "antipasto" :


ou cette "tagliata" de charcuterie,
avec du "culatello" et du lard de Colonnata,
notamment.


 Des pâtes "casalinghe",
avec ces "Scialatelli di Borgotaro" :
ce sont de gros "spaghetti"
avec des cèpes de Borgotaro
(petite ville réputée pour ces champignons...).


"Un brasato di guanciale di manzo"
(une daube de joue de boeuf),
excellent !


De la queue de lotte à la ligure,
"al cartoccio",
avec des pignons et des taggiasche, évidemment !


Et des desserts !
On remarquera que
le "salame di cioccolato"
dont nous parlions hier est en bonne place !

 Et un "tiramisù"
pour le plus gourmand !


Un excellent repas italien,
dans une ambiance très sympathique !
On aurait presque pu manger dehors,
sur la petite place,
comme certains avaient choisi de le faire.
Une bonne adresse à retenir
où nous reviendrons !

samedi 10 décembre 2011

Les dix recettes préférées des Italiens

Voici le résultat d'un
amusant concours,
(une véritable compétition gastronomique !),
lancé il y a quelques semaines,
sur le site : "Le ricette d' Italia " :
et relayé par le magazine italien de cuisine
"La Cucina Italiana".
et "l'Accademia Barilla".
Il fallait classer les plats qui représentent le mieux
la tradition et le goût italiens.
En Novembre,
on avait un premier classement
qui plaçait aux cinq premières places :
- les "tortelli alle erbette"
- les "mondeghili"
 - le "tiramisù"
-les "spaghetti al pomodo e basilico"
- et la "bruschetta" !
La place en première position
des "tortelli" aux herbes
a même fortement étonné
les organisateurs,
qui pensaient plutôt,
dans le trio de tête,
à des plats comme
 la "pizza margherita",
les "spaghetti alla carbonara"
ou la "parmigiana".....

Voici le classement définitif
tel que vous pouvez le découvrir
sur le site indiqué plus haut :
en tête, les "Tortelli di erbetta"
Ces ravioli fourrés aux épinards
ou aux blettes ont donc gardé la 1ère place
et sont bien le plat préféré des Italiens !
Voici, d'ailleurs, la photo de ceux
que nous avons mangés à
"l'Antica Corte Pallavicina",
il y a un peu plus d'un mois.
.

En 2ème position,
les "Mondeghili" ! 
Ce sont les boulettes de viande
les plus connues d'Italie,
et par ce vote,
je pense que les Italiens
ont voulu montrer à quel point ils appréciaient
ce type de préparation,
savoureuse et économique.
(photo lericette)


En 3ème position,
l'indétrônable "pizza margherita" :
LE plat italien,
pour bien des gens...
(photo le ricette)


" Gli spaghetti",
évidemment à la tomate et au basilic,
talonnent de près la pizza...
et prennent la 4ème place !
Quand ce ne sont pas celles des ignobles
"menù turistici",
mais qu'elles sont cuites "al dente"
avec un "sugo" fait à base
de tomates fraîches
et de basilic à peine coupé
(et pas ciselé !),
ces pâtes sont une vraie merveille !
(photo le ricette)


En 5ème place,
les "beignets de fleurs de courgettes"
que nous aimons tant chez Totirakapon !
(photo lericette)


En 6ème position,
de nouveau des "spaghetti",
mais cette fois "alla carbonara" !
(photo lericette)


et notre version
avec des "tagliatelle"
et du "guanciale" acheté à Rome...


Viennent ensuite :
 "Il Fritto misto di pesce"
(la friture de poissons)
" Il Salame di cioccolato"
enfin un dessert,
avec ce saucisson de chocolat !
"La Bruschetta"
le "fastfood" à l'Italienne,
où l'on trouve le pire et le meilleur...
et en 10ème position,
l'incontournable "Tiramisù",
lui aussi,
souvent mis à toutes les sauces...

Je vous rappelle le lien avec le classement
qui a évidemment laissé de côté
bien d'autres plats
comme la parmigiana,
les côtelettes à la Milanaise,
"prosciutto e melone",
les "trenette al pesto",
le "bollito misto",
la "baccalà",
 la "caponata",
la "peperonata"
et la "caprese",
et tant d'autres !

Bon week-end à tous
et profitez-en pour manger italien
en préparant un de ces plats !
C'est ce que nous ferons
et nous en parlerons demain !

vendredi 9 décembre 2011

"Sale & Pepe" e tutti quanti : 2011

Voici les magazines
du mois de décembre,
avec une nouveauté
dont j'espère avoir le temps de vous parler
la semaine prochaine :
"Sale e Pepe Kids",
un magazine pour les enfants,
plein de belles recettes,
faciles à réaliser !


Bonne journée à tous !

jeudi 8 décembre 2011

Clin d'oeil à nos amis de Pavie

Le mois de décembre
étant propice aux
(trop) bons repas,
nous faisons toujours
quelques pauses diététiques.
En voici une
qui nous vient de Pavie,
où nous avions mangé
cet excellent "saumon au fenouil"
dans une "osteria" du centre-ville.
Depuis, cette recette est devenue
"le saumon de Pavie"
ou "le saumon comme à Pavie".


On mixe des graines de fenouil
dans un fond d'huile d'olive,
pour obtenir une sauce assez liquide
que l'on verse sur des pavés de saumon
(ici, du saumon d'élevage bio),
et on fait cuire au four
préchauffé à 180°
environ 20mn.
Nous, nous aimons le poisson bien cuit....
Et quelques feuilles d'épinards
revenues dans très peu d'huile
et de l'ail pressé
pour compléter ce repas diététique...


Ce "Vermentino di Gallura"
envoyé par nos amis "Paola et Giovanni" (clic clic),
de Pavie,
a été "il vino giusto"
pour accompagner cette recette.


Bonne journée à tous !

mercredi 7 décembre 2011

Ma dernière séance (13) : les années 50

"Lola Montès",
encore un chef d'oeuvre,
de Max Ophüls (1955).
Avec : Martine Carol (Lola Montes), Peter Ustinov (le maître du cirque),
Anton Walbrook (Ludwig I), Lise Delamare (Mrs. Craigie, la mère de Lola),
Paulette Dubost (Josephine, sa servante),
 Oskar Werner (l'étudiant), Will Quadflieg (Franz Liszt),
Henri Guisol (Maurice, le cavalier bavarois). 1h50.
.

"Un cirque gigantesque à la Nouvelle-Orléans, vers 1880. On y représente la vie extraordinaire de Lola Montès, l'une des courtisanes les plus fêtées de son époque et qui fut anoblie comtesse de Landsfeld par le roi de Bavière, avant d'être chassée de ce pays par des émeutiers. Aujourd'hui, elle est réduite à jouer, sous la conduite d'un écuyer complaisant et, lui aussi, amoureux d'elle, sa "scandaleuse carrière de femme fatale".
Défilent sous nos yeux : sa liaison avec Liszt, son mariage manqué avec l'ex-soupirant de sa mère, ses frasques avec un chef d'orchestre italien et l'épisode le plus fameux : son idylle avec le roi Louis 1er de Bavière, qui déclencha une révolution.
À présent, vieillie, malade, elle continue, contre l'avis de ses médecins, à mimer ses triomphes et sa déchéance. Le grand plongeon dans le vide qui est le clou de son spectacle lui sera probablement fatal un jour. Pour l'heure, elle est exhibée dans une sorte de cage où la foule se presse pour avoir le privilège de toucher les mains de la femme la plus scandaleuse de la terre". (cinéclub de Caen).

Voir ici ou ici
pour plus de détails
sur ce très grand film,
le dernier de Max Ophüls.

mardi 6 décembre 2011

"Schiacciatina" de pommes de terre au basilic

On trouve encore
du basilic
et donc, j'ai fait du pesto
(huile d'olive, pignons, ail, basilic
et parmesan râpé au moment de servir).


Ce pesto,
mélangé à des pommes de terre bouillies
(ici des rattes du Touquet)
et écrasées grossièrement
a été la base de cette "schiacciatina".
Une tomate coupée en 4
(ou 2 morceaux de tomates séchées)
et quelques olives dénoyautées
complètent cet "antipasto" savoureux
qui a un petit goût d'été en plein d'hiver.
A servir tiède ou froid,
selon les goûts...

Bonne journée à tous...

lundi 5 décembre 2011

Ma dernière séance (12) : les années 50

Aujourd'hui, un autre chef-d'oeuvre :
La nuit du chasseur
(1955) de Charles Laughton.
(Le seul film de cet acteur anglais,
voir ici.)


(The night of the hunter). D'après le roman de Davis Grubb. Avec : Robert Mitchum (Harry Powell), Shelley Winters (Willa Harper), Lilian Gish (Rachel Cooper), Peter Graves (Ben Harper), Billy Chapin (John Harper), Sally Jane Bruce (Pearl Harper). 1h33.
« Un pasteur élégant et séduisant, dont les phalanges sont sinistrement tatouées des mots " Haine " et " Amour ", erre dans la campagne semant sur sa route la bonne parole et… la mort. Pour le révérend H. Powell (Robert Mitchum), le travail du Seigneur n’est pas de sauver les âmes, mais de les condamner.

À présent, Powell est prêt à tout pour récupérer un magot de 10 000 dollars caché dans une ferme. Sur son chemin deux enfants. Les seuls à savoir où se trouve l’argent. " Les ennnnfannnnts !… " murmure le prêcheur à John et Pearl terrifiés, cachés dans l’obscurité et le froid glacial d’une cave. »  commeaucinema.com
.


Voir les excellents commentaires et critiques
en cliquant sur ces deux liens :



Bonne semaine à tous !

dimanche 4 décembre 2011

Produits de la tradition et traditions provençales

Quelle chance d'avoir une épicerie italienne
qui propose de splendides produits
d'Emilie-Romagne !
Du Jambon de Parme,
coupé en tranches très très fines !



Du "Parmigiano Reggiano"
de premier choix !


Du "Lambrusco"
des "Terre Verdiane"
(clin d'oeil au reportage récent
de Norma C).


Enfin c'est aujourd'hui
le 4 décembre,
la Sainte Barbe,
et on prépare le blé,
en Provence,
pour qu'il ait commencé à germer
le soir de Noël !
et comme l'on dit :
"Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn !"


Pour en savoir plus
sur cette vieille tradition provençale,
cliquer sur ce lien :

Bon dimanche à tous !