Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


lundi 12 décembre 2011

Ma dernière séance (14) : les années 50

Aujourd'hui, deux films de 1956,
aussi différents l'un que l'autre...
En ce milieu des années 50,
on voit bien qu'un certain cinéma
est en train de disparaître
au profit d'un autre...
"La traversée de Paris"
de Claude Autant-Lara
nous plonge dans le Paris de l'Occupation
avec ses petits trafics,
ses lâchetés
et ses "salauds de pauvres"....
Avec : Jean Gabin (Grandgil), Bourvil (Marcel Martin),
Louis de Funès (Jambier), Jeannette Batti (Mariette),
Georgette Anys (La patronne du café 'Belotte').
En 1943 à Paris, Martin chauffeur de taxi en chômage fait des transports clandestins de viande pour le marché noir. Après avoir joué de l'accordéon pour couvrir les cris du cochon que l'épicier Jambier égorge, il rejoint sa femme Mariette au restaurant où il apprend que son coéquipier habituel a été arrêté.
Un inconnu entre dans le restaurant. Martin invite l'inconnu, Grandgil, à s'asseoir à sa table et lui propose de travailler avec lui. Grandgil et son compagnon, chargés de quatre lourdes valises, vont devoir traverser tout Paris, malgré les dangers.
Son coéquipier se révèle être artiste-peintre. Célèbre et riche, il n'a accepté de participer à cette aventure que par goût du risque et du sport. Une patrouille allemande les arrête et les conduit à la Kommandantur où un officier, amateur de peinture, reconnaît l'artiste... Seul Martin sera déporté. Quelques années plus tard, Grandgil et Martin se reverront sur le quai d'une gare. Grandgil toujours aussi superbe, Martin vieilli porte, lui, les valises des voyageurs. (Cinéclub de Caen)
.

"Ascenseur pour l'échafaud"
de Louis Malle
Ce premier film, après "Le Monde du Silence"
réalisé avec le Commandant Cousteau,
 retient l'attention de la critique
et lui permet d'obtenir le prix Louis Delluc.
Avec : Jeanne Moreau (Florence Carala), Maurice Ronet (Julien Tavernier),
Georges Poujouly (Louis), Yori Bertin (Veronique),
Jean Wall (Simon Carala), Elga Andersen (Madame Bencker). 1h32.
Et la musique inoubliable de Miles Davis...


Julien Tavernier, un ancien d'Indochine, et sa maîtresse Florence ont décidé de tuer Simon Carala, mari gênant de Florence et puissant homme d'affaires dont Julien est le bras droit. Julien maquille habillement son crime en suicide, mais au moment où il va rejoindre sa maîtresse en voiture, il se souvient qu'il a oublié la corde qui lui a permis de passer d'un étage à l'autre par la façade. Il se précipite dans l'immeuble et se trouve bloqué dans l'ascenseur par le gardien qui, croyant les bureaux vides, vient de couper le courant.
Malgré ses efforts, Julien ne peut se dégager du piège. Pendant ce temps, sa voiture est volée par un jeune couple, Louis et Véronique. Dans un motel, se faisant passer pour M. et Mme Tavernier, ils font la connaissance de touristes allemands. Mais ceux-ci soupçonnent vite la vérité. Louis décide alors de fuir avec la voiture des touristes ; ceux-ci le surprennent et Louis les abat avec le revolver de Tavernier. Celui-ci est donc recherché par la police pour ce crime.
Florence, qui a cru tout d'abord que son amant l'avait quittée, découvre enfin la situation. Elle retrouve les jeunes gens, qui avaient tenté de se suicider... Un rouleau de pellicule oublié au motel permettra à la police d'établir la culpabilité de Louis... mais aussi celle des amants criminels. (Cinéclub de Caen)

1 commentaire:

elza jazz a dit…

Merci à toi, car c'est un vrai plaisir de se rémémorer tous
ces merveilleux films d'hier et avant-hier.

Bonne semaine et excellentes recettes. A toi et Norma.
Elza Jazz