Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


jeudi 23 février 2012

Ma dernière séance (12) : les années 60

Nous terminerons
ce tour d'horizon des années 60,
par "Mon oncle Benjamin"
de Molinaro
avec Jacques Brel et Claude Jade,
mais également
Paul Frankeur, Rosy Varte, Robert Dalban, Bernard Blier, Armand Mestral, Alfred Adam et Paul Préboist !
"Benjamin Rathery (Jacques Brel) est un buveur et un coureur de jupons invétéré : cela ne l'empêche pas d'être le médecin des pauvres, ces derniers sachant lui manifester en retour une infinie reconnaissance.
Nous sommes en 1750, sous le règne de Louis XV; les riches n'apprécient guère le franc-parler de Benjamin, son désintéressement vis-à-vis de l'argent, et encore moins ses possibilités immenses en matière de séduction…"

Le film ne fut pas un grand succès,
malgré la présence de Jacques Brel,
et la critique l'éreinta :
« D'un roman vif, à l'épicurisme souriant, Molinaro a fait un film paillard et grossier. Seule la charmante Claude Jade échappe -par quel miracle ?- à la laideur ambiante. » 
(Claude-Marie Trémois -  Télérama 14 décembre 1969). 




Souvenons-nous de quelques phrases du roman 
de Claude Tillier (1801-1844)
« - Mais dis-moi, peuple imbécile, quelle valeur trouves-tu donc aux deux lettres que ces gens-là mettent devant leur nom ? Ajoutent-elles un pouce à leur taille ? Ont-ils plus de fer que toi dans le sang, plus de moelle cérébrale dans la boîte osseuse de leur tête ? […] Il est impossible que vingt millions d’hommes consentent toujours à n’être rien dans l’État, pour que quelques milliers de courtisans soient quelque chose ; quiconque a semé des privilèges doit recueillir les révolutions. »

Bonne journée à tous !
Après les vacances,
nous reprendrons cette chronique
en évoquant les années 70.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonnes vacances Totirakapon.

Linda