Johnny s’en va-t-en guerre
(Johnny got his gun)
de Dalton Trumbo
en 1971.
Le dernier jour de la Première Guerre Mondiale, Joe Bonham est sauvagement mutilé par un obus. Manchot, cul-de-jatte, muet et aveugle, il a perdu tous ses repères sensoriels et il ne lui reste plus que son cerveau pour penser, rêver, et se souvenir de sa vie avant la guerre. Considéré comme un cobaye scientifique par des médecins qui le soignent avec attention, Joe souffre en silence, et tente de communiquer par tous les moyens pour qu’on lui accorde la mort.
Film résolument anti-militariste, jamais l'absurdité de la guerre
n'a trouvé meilleure illustration que dans ce réquisitoire de Trumbo.
Johnny s'en va-t-en guerre est la grande réussite d'un réalisateur débutant de 66 ans,
scénariste réputé (Exodus, Papillon), poursuivi pendant les heures noires du maccarthysme
comme l'un des "dix d'Hollywood".
Cette adaptation de son propre livre est l'une des plus impitoyables dénonciations
de la folie destructrice de la guerre.
Lire ici pour en savoir plus...
La titre de la chanson "Johnny"
de Graeme Allwright,
très "anti VietNam" années 70,
de Graeme Allwright,
très "anti VietNam" années 70,
semble inspiré du film...
Un petit coup de nostalgie :
"Ho Ho Ho Chi Minh vaincra !"
Un petit coup de nostalgie :
"Ho Ho Ho Chi Minh vaincra !"
6 commentaires:
Un film qui m'a donné longtemps des sueurs froides, je crois que je serais incapable de le revoir...
Je n'ai pas vu ce film, mais je me rappelle bien de cette chanson, que j'avais plutôt associée à la guerre au Vietnam.
Tout à fais d'accord avec toi Norma.
Bonne journée. Mireille
Bonsoir. J'aimerais savoir si vous connaissez aussi "Uomini contro", film de Francesco Rosi inspiré du livre "Un anno sull'Altipiano" d'Emilio Lussu.
Je le considère du meme niveau de celui de Trumbo, il s'agit à mon avis un très beau film qui ne cache rien de l'absurdité de la guerre (ni de l'idiotie de certains généraux).
Quand encore j'enseignais on le programmait chaque année pour les élèves du collège qu'étaient en train d'étudier la 1ère guerre mondiale, et je n'oublierai jamais quelques uns parmi leurs visages, à la sortie de la projection.
Oui, bien sûr, la chanson de G. Allwright est consacrée au Vietnam mais le titre me semble faire un clin d'oeil à celui du film.
"Les Hommes contre" est un très grand film de Rosi qui me semble plus proche des"Sentiers de la Gloire".
Merci pour vos amicales et constructives remarques...
Je suis comme Norma, j'aurais beaucoup de difficulté à le revoir. L'extrait avec la voix de Jason Robards est efficace et bouleversant.
Merci Totirakapon pour ce voyage à travers l'histoire du cinéma, c'est apprécié.
Linda
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