Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


mardi 24 avril 2012

Chiuso per ferie


Bricks "alla fiorentina" et crème de fèves

Avant de prendre quelques jours de repos
bien mérités,
voici deux recettes printanières :
tout d'abord,
"des bricks alla fiorentina",
c'est-à-dire "à la florentine",
avec des épinards,
comme on en trouve
dans les "lasagne alla fiorentina" (clic clic).
La recette en est très simple,
on place dans une poêle,
dans un fond d'huile d'olive,
2 feuilles de brick,
on ajoute des épinards à peine cuits,
1 oeuf,
on referme les feuilles de brick
pour former un chausson,
et on fait cuire quelques minutes
le temps de faire cuire l'oeuf au plat.
Très simple et délicieux...


En "antipasto",
je vous propose
cette "crème de fèves".
On fait cuire 
quelques fèves,
puis on les pèle,
ou bien, on fait cuire des fèves pelées surgelées,
on les mixe ensuite
avec de l'huile d'olive,
quelques zestes de citron,
des pluches de fenouil,
un peu d'ail,
et on saupoudre de graines de sésame doré.
C'est prêt !


Pourquoi ne pas en farcir
ces petites "foccace" ?


Bonne semaine à tous
et à très bientôt !

lundi 23 avril 2012

Ma dernière séance (11) : les années 70

1975,
c'est aussi,
un autre film culte,
"L'important, c'est d'aimer"
d'Andrzej Żuławski
Avec : Romy Schneider (Nadine Chevalier), Fabio Testi (Servais), 
Jacques Dutronc (Jacques Chevalier), 
Claude Dauphin (Mazelli), Roger Blin (Le père de Servais), 
Klaus Kinski, 
doublé par Michel Duchaussoy, (Karl-Heinz Zimmer). 1h49. 

Romy Schneider est au sommet de sa gloire : 
le film lui vaut un César de la meilleure actrice en 1976.






« Servais, un reporter photographe, rencontre Nadine, une comédienne qui, pour survivre, est contrainte de tourner des films « gore ». Elle est attirée par le jeune homme, mais elle aime son mari, Jacques, sorte de Pierrot désenchanté qui fuit les réalités de la vie.
Servais commandite une pièce de théâtre à l'insu de Nadine, dans laquelle elle aura un rôle qui lui permettra d'exprimer ses qualités. Par l'extravagance de la mise en scène, la pièce est un échec. Jacques, ne pouvant plus supporter la pitié qu'il ressent chez sa femme, met fin à ses jours.
Servais a emprunté l'argent pour la pièce à un dangereux maître chanteur, Mazelli. Il s'est engagé à le rembourser en faisant pour lui des photos que Mazelli utilise pour ses chantages. Écœuré d'avoir à photographier une scène odieuse, Servais rompt avec Mazelli, qui le fait corriger par sa bande. Lorsque Nadine se décide enfin à avouer son amour à Servais, elle trouve un appartement saccagé et un homme blessé et meurtri à qui elle murmure: " Je t'aime, Je t'aime". »(Cinéclub de Caen)
La scène de la fin étant un écho de la scène du début, avec un curieux effet de mise en abyme au sein même de la fiction.




Bonne semaine à tous !

dimanche 22 avril 2012

"Piccolo Cappon Magro"

Voilà le plat le plus coloré, le plus riche 
et le plus savoureux de toute la gastronomie ligure. 
Ses origines, comme celles de son nom, 
sont assez obscures. 
Le mot "cappon" désignerait le pain dur « de vaisseau », 
un pain spécial dont faisaient autrefois provision les navigateurs, 
et sur lequel on étendait des couches de poissons, de coquillages, 
de légumes et de sauce. 
 "Magro" signifie « maigre », donc sans viande
Bien qu'en effet, il n'en contienne pas, 
l'appellation semble singulière pour un plat aussi riche. 
Une légende raconte que le plat aurait été inventé 
par les femmes des marins de Camogli 
(tout près de Rapallo, à l’est de Gênes) 
pour que ceux-ci se souviennent d’elles 
durant les longues traversées.
Tous les ingrédients, et même la sauce, 
doivent être préparés et cuits 24 heures à l'avance. 
Le nombre d'ingrédients nécessaires à la réalisation 
de cette spécialité génoise vous conduira
 à ne la préparer que pour un grand nombre d'invités 
ou pour des jours de fêtes !

Voici donc,
à l'initiative du magazine
"La Cucina del Corriere" (n°31),
une version beaucoup plus rapide 
et facile à préparer. 




On fait cuire quelques haricots verts,
une carotte,
une branche de cèleri,
et 1 oeuf dur par personne.
On les réserve.
On fait griller 2 tranches de pain de mie
(ou de pain de campagne selon les goûts)
par personne.
On prépare soit un pesto léger
soit une sauce verte au persil et aux câpres.
On fait revenir quelques morceaux de poulpe
et des noix de Saint-Jacques
dans un fond d'huile d'olive
et d'ail pressé.
On peut maintenant dresser chaque assiette :
d'abord les tranches de pain grillé,
puis les morceaux de poulpe 
et de Saint-Jacques,
les légumes,
les oeufs durs,
2 ou 3 crevettes crues décortiquées,
et un filet de sauce.
Il est préférable de servir un peu froid,
mais on peut aussi
servir à température ambiante !

Bon dimanche à tous !
et n'oubliez pas d'aller voter !

samedi 21 avril 2012

Clin d'oeil à nos amis Paola et Max : mille feuilles de mozzarella à la poutargue

Encore un grand merci
à nos amis Paola et Giovanni
pour leur colis, reçu
voilà quelques semaines.
Il y avait, entre autres merveilles,
 de la poutargue (clic clic),
que nous adorons.
Nous avons donc cherché
une recette digne
de ce mets de choix...


Or, voilà t'y pas
que l'ami Max de Gênes,
sur son blog, 
"La Piccola Casa"
nous propose
une recette de mozzarella et de poutargue !
Voici le lien en entier :

Vous pourrez aller comparer
les photos.
Quant à la recette, 
elle est très simple,
on fait cuire quelques fèves fraîches
(ou surgelées, si on n'en a pas...),
et on les réserve.
On coupe une boule de mozzarella
en tranches, 
et on saupoudre entre les tranches
de la poutargue râpée.
On verse un filet d'huile d'olive ;
Max a ajouté des fleurs de lavande,
nous avons préféré des feuilles de roquette.



Une délicieuse entrée,
prête en quelques minutes !
Si vous êtes tentés par de la poutargue, 
voici un lien qui en propose,
à des prix corrects :
http://www.bienmanger.com/1F2708_Boutargue_Poutargue_Mulet.html

Merci encore
à Paola et Giovanni,
et merci
à Max
pour cette succulente idée !

Bon week-end à tous !

vendredi 20 avril 2012

Ma dernière séance (10) : les années 70

1er Floréal  !


Et c'est l'année 1975 !
Probablement,
l'année la plus faste,
la plus extraordinaire de la décennie.
Avec,
jugez du peu  :
 "Adieu, poulet, Barry Lyndon, Cousin cousine,
L'Homme qui voulut être roi, Les Dents de la mer, 
India Song, Adieu ma jolie, Parfum de femme,
La chair de l’orchidée, Lily, aime-moi, Monty Python,
Dupont Lajoie, Les Galettes de Pont-Aven,
L'Histoire d'Adèle H.,
L'Honneur perdu de Katharina Blum,
L'Ibis rouge, Il pleut sur Santiago,
Que la fête commence , Section spéciale,
Sept morts sur ordonnance, Le Vieux Fusil, 
Salo ou les 120 journées de Sodome,
un chef d'oeuvre kitchissime : Supervixens
et sans oublier,
Un après-midi de chien !"
(clin d'oeil à Linda...)

Nous avons choisi pour notre part,
un de nos films culte :
"Les Trois Jours du Condor"
de Sydney Pollack
avec Robert Redford et Faye Dunaway.
En voici la dernière séquence,
le doublage laisse un peu à désirer,
mais il y a une très belle musique 
de générique
de fin.



"Joseph Turner travaille pour le compte de la CIA en analysant des romans afin d’y trouver des idées originales ou de relever des fuites. Il mène une vie plutôt tranquille, en bonne intelligence avec ses collègues, et affiche une décontraction étonnante, alors qu’il attend la réponse de son chef de service quant à l’existence possible d’un réseau clandestin au sein de l’agence. En revenant de déjeuner, Turner découvre que tous les membres de sa section ont été froidement assassinés. Il parvient à joindre l’agence et demande son rapatriement. Mais son chef de section tente alors de le tuer lors du rendez-vous organisé à cet effet. A partir de ce moment débute une course poursuite entre Joe Turner, alias Condor, et ses supérieurs. Dans sa fuite, il prend en otage une jeune femme et se réfugie chez elle. Sa seule issue : démêler le faux du vrai et enquêter sur les agissements mystérieux de la CIA..." (source : http://www.dvdclassik.com/critique/les-trois-jours-du-condor-pollack)

jeudi 19 avril 2012

Panini au thym et aux pruneaux et Tatin au fenouil

Voici des "panini"
(de petits pains)
sucrés salés
délicieux à l'apéritif.
La recette en est très simple :
on mélange longuement
(pour une 15aine de portions)
500g de farine,
 2 sachets de levure, 
2 cuillères à café de parmesan râpé
(ou de pecorino),
1 pincée de sel,
et 110g de beurre ;
on ajoute ensuite
150g de pruneaux
coupés en petits morceaux
et quelques feuilles de thym.
On ajoute alors 25 à 30cl de lait
jusqu'à obtenir une pâte
que l'on peut travailler 
au rouleau à pâtisserie.


On étale cette pâte
pour avoir une abaisse de 2-3cm de hauteur
et on découpe des morceaux de pâte 
de 5cm de diamètre.
On les badigeonne de jaune d'oeuf
mélangé à de l'eau,
et on les dispose sur une plaque de four.
On fait cuire environ 20mn
à 200°C.



On les sert 
avec du fromage de chèvre,
du jambon, du speck,
de la bresaola...


Puisque le four est chaud,
profitons-en pour réaliser 
cette tarte Tatin au fenouil et au gorgonzola.




On fait revenir dans de l'huile d'olive
environ 600g de fenouils émincés
auxquels on ajoute
des feuilles de romarin et de sauge 
hachées finement.
On ajoute 100g environ
de Gorgonzola coupé en petits morceaux
(ou de mascarpone de Gorgonzola,
voire du Roquefort ou du Stilton...)
et on mélange bien.
On  dispose ensuite le tout
au fond d'un plat à tarte
préalablement saupoudré de parmesan râpé
et d'un filet de miel liquide.
On dispose par dessus
une pâte feuilletée
ou une pâte sablée
et on fait cuire au four préchauffé à 180°
pendant 20 à 25 mn.
On démoule et c'est prêt.


Bonne journée à tous !

mercredi 18 avril 2012

"Frittata di cipollotti"


Une recette toute simple
de "frittata",
cette omelette cuite au four
ou à la poêle,
des deux côtés.
C'est une recette d'Emilie-Romagne,
où les cébettes,
(ou les oignons ou les échalotes)
sont souvent revenues
"all'agrodolce",
avec du sucre et du vinaigre.
Nous avons choisi la version simple :
les cébettes sont simplement revenues 
à l'huile d'olive,
puis mélangées, 
avec un peu de parmesan râpé
aux oeufs battus.
On met le tout au four 15mn environ
et on sert
avec des copeaux de parmesan
et des feuilles de roquette.


A Bologne,
on emploie plutôt des oignons,
ou bien on n'utilise que du persil,
dans la fameuse 
"frittata bolognese al prezzemolo".
Ces omelettes se dégustent aussi bien
chaudes que froides !

Bonne journée à tous !

lundi 16 avril 2012

"Involtini" de courgettes et de veau

En ce début de semaine,
je vous fais un peu travailler !
Quelles recettes 
proposeriez-vous
pour ces deux "involtini" ?



Ce n'est pas trop difficile !

dimanche 15 avril 2012

Ma dernière séance (9) : les années 70

1974 : année faste avec 
Une femme sous influence, 
Conversation secrète (The Conversation), 
 Frankenstein Junior,
 L'Enigme de Kaspar Hauser, Les Valseuses, 
Phantom of the Paradise,  Le Fantôme de la liberté,  
Vincent, François, Paul... et les autres... 
et 


d'Ettore Scola.


Gianni, l’avocat lombard (Vittorio Gassman), Antonio, le militant de gauche romain, brancardier dans le civil (Nino Manfredi) et Nicola, l’enseignant napolitain passionné par le septième art (Satta Flores) deviennent amis au sein de la résistance italienne. A la fin de la guerre, le trio se retrouve à Rome, où il rencontre une jeune femme, Luciana (Stefania Sandrelli). Ils vont s’aimer, se perdre, se retrouver, traçant, en creux, le bilan d’une génération désabusée.




« Nous voulions changer le monde, c’est lui qui nous a changés » 
 entend-on dans cette œuvre à la fois résolument drôle et éminemment mélancolique.

samedi 14 avril 2012

Magazines d'Avril et lasagne de pain carasau

Voici les magazines d'Avril
pleins de recettes de Printemps
que nous expérimenterons 
très prochainement.


Et pour fêter les beaux jours
(qui arrivent
très lentement),
voici ces lasagne froides de pain carasau
qui furent le "coup de coeur" 
de l'été précédent.


Je rappelle rapidement la recette :
on fait alterner
une tranche de pain carasau
humidifié,
 de la mozzarella coupée en fines tranches,
des tomates cerises crues
ou confites au four,
et du pesto.
On laisse refroidir environ 1h 
au réfrigérateur.

Bon  weekend à tous,
et bonnes vacances
pour ceux qui vont pouvoir en profiter.
Pour nous, ce sera la semaine prochaine.

vendredi 13 avril 2012

Noix de Saint-Jacques sur velouté de "rucola"

Voici une délicieuse recette
pour le weekend qui approche
et, de plus, très simple à réaliser...
On peut également la réaliser en tartare
si ça vous dit
(voir la 2nde photo
venant du magazine "A Tavola").
On coupe les noix de Saint-Jacques
(avec ou sans corail)
en petits morceaux
et on les poêle très rapidement
dans un peu d'huile d'olive.
On ajoute en fin de cuisson des noisettes pilées
puis on remplit  4 cercles
de 10cm de diamètre avec
cette préparation.
On les place ensuite au four
préchauffé à 140°
pour les maintenir au chaud.
On mixe 100g de roquette
et 30g de parmesan râpé
dans 10cl environ de bouillon de légumes
bouillant.
On ajoute un peu de bouillon 
pour obtenir la consistance souhaitée.
Ce "velouté" est disposé 
au fond d'assiettes à soupe,
et on ajoute par dessus
délicatement les noix de Saint-Jacques.
C'est prêt !
La photo n'est, malheureusement,
pas à la hauteur
de cette délicieuse entrée.


C'est pourquoi,
j’ajoute la photo de la recette originale,
où les Saint-Jacques
sont servies crues en tartare.


Le magazine italien recommande
un Chablis ou un Chardonnay
comme "vino giusto" !

jeudi 12 avril 2012

Ma dernière séance (8) : les années 70

1973, encore,
avec "Amarcord"
de Fellini.
"Amarcord" signifie
en dialecte romagnol
"Mi ricordo" : "Je me souviens..."
Les années 70 sont d'une telle richesse
qu'on ne sait quel film choisir !
Je les ai vus au cinéma et,
pour certains,
je me souviens
encore des circonstances très précises...
Et comme disait Georges Perec :
ce sont « des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine de faire partie de l'Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'État, des alpinistes et des monstres sacrés. Il arrive cependant qu'elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu'on les a cherchées, un soir, entre amis ; c'était une chose qu'on avait apprise à l'école, un champion, un chanteur ou une actrice qui perçait, un air qui était sur toutes les lèvres, un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de la porter, un geste, ou quelque chose d'encore plus mince, ressentiment, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. »




Fellini parle de sa ville natale, Rimini, station balnéaire d'Emilie-Romagne , entièrement reconstruite en studio. L'idée du film lui était venue pendant une cure à Manziana, en 1967, alors qu'il écrivait le livre, La mia Rimini.

Chronique tendre mais sans complaisance de la petite bourgeoise catholique fasciste dans les années 30.
"Le fascisme est en quelque sorte une ombre menaçante qui ne demeure pas immobile derrière notre dos, mais qui grandit souvent au-dessus de nous et nous précède. Le fascisme sommeille toujours en nous. Il y a toujours le danger de l'éducation, d'une éducation catholique qui en connaît qu'un but : conduire l'homme à une dépendance morale, réduire son intégrité, lui dérober tout sentiment de responsabilité pour le garder dans une immaturité qui n'en finit pas. Dans la mesure où je décris la vie dans un petit endroit, je représente la vie d'un pays et présente aux jeunes gens la société dont ils sont issus. Je leur montre ce qu'il y a eu de fanatisme, de provincial, d'infantilisme, de lourdeur, de soumission et d'humiliation dans le fascisme de cette société là."
(Federico Fellini, Amarcord, éditions Diogene, Zurich, 1974, p319).
Une excellente description du film, ici.

mercredi 11 avril 2012

Viande et poisson en croûte

Deux recettes archisimples
pour ce milieu de semaine !

D'abord,
un rôti de boeuf
en croûte de gressins et de romarin.
On saupoudre le "rosbif"
de gressins  mixés
avec des feuilles de romarin
5mn avant la fin de la cuisson.
Nous, nous l'aimons,
bleu, comme on peut le voir 
sur la photo...


Ensuite,
ce poisson saupoudré de chapelure
et de parmesan râpé.
On peut choisir du cabillaud,
comme ici,
ou de la lotte
présentée en brochettes.
A servir avec une sauce au persil :
du persil mixé dans de l'huile d'olive
avec un peu d'ail et des câpres.


Bonne journée à tous !

mardi 10 avril 2012

Salades de poulpe

Clin d'oeil
à l'ami Max
de "La Piccola Casa"
qui a publié
une excellente recette de "poulpe
aux haricots noirs et au basilic".

Voici, tout d'abord,
une "salade tiède de poulpe
aux pommes de terre et aux artichauts".
(Nous avions acheté,
durant la quinzaine italienne,
de la chaîne "Picard"
des poulpes en morceaux,
et deux recettes trouvées
dans des magazines italiens
nous ont permis de les accommoder 
parfaitement.)
La recette tient dans le titre,
une fois les poulpes revenus
dans l'huile d'olive
avec une gousse d'ail entière
et retirée en fin de cuisson,
on les mélange,
encore tièdes,
avec 2 ou 3 pommes de terre bouillies
et 4 ou 5 petits artichauts violets crus
coupés en lamelles.
On peut ajouter 1 petit oignon blanc
(ou 1 cébette) émincés....
On arrose généreusement d'huile d'olive,
de sel, de poivre,
et on sert avec beaucoup de persil ciselé.


La seconde recette
est une "salade de poulpe au cèleri
et aux pommes".
Là encore, le titre nous donne la recette.
On mélange le poulpe cuit
et refroidi
avec des branches de cèleri,
coupées en petits morceaux,
et des morceaux de pommes
(ici passées à "l'Alligator" 
qui en fait de petits cubes...).
On ajoute des feuilles de cèleri
et par dessus,
on verse une bonne rasade d'huile d'olive.


Nous reprendrons
des sachets de poulpe "Picard"
(avant épuisement des stocks !)
car nous adorons ces salades printanières
que nous avons hâte de pouvoir déguster
sur la terrasse !

Bonne journée à tous !

lundi 9 avril 2012

"Torta di sfoglia alle verdure"

Cette "tarte feuilletée
aux légumes"
est en fait à base d'épinards 
ou de blettes.
C'est ce que l'on appelle en Italie
"la torta pasqualina",
(la tarte de Pâques),
et dans certaines variantes,
elle est garnie de 33 feuilles, très fines,
de pâte feuilletée
(33 comme les années du Christ) !

La recette qui va suivre 
est simple et rapide à réaliser,
et sera aussi délicieuse
chaude que froide !
On la déguste habituellement
pour le pique-nique de Pâques,
si le temps le permet...

On fait revenir
environ 1kg d'épinards frais
dans de l'huile d'olive,
on y ajoute 30g de pignons
et 30g de raisins secs,
une fois le tout refroidi,
on y incorpore 2 ou 3 oeufs battus,
50g de parmesan râpé,
et 400g environ
de fromage frais
(ricotta, robiola, ou chèvre frais,
selon vos disponibilités...).
Un peu de poivre
et très peu de sel,
car les fromages salent suffisamment.
On mélange bien le tout
pour obtenir un ensemble homogène
et on le verse sur une pâte feuilletée
disposée au fond d'un plat à tourte.


On fait cuire la "torta"
au four préchauffé à 180°
pendant 45mn environ.
On démoule et c'est prêt !


"Buona Pasquetta"
ou "Buon Lunedi dell'Angelo"
puisque c'est ainsi
que l'on appelle le lundi de Pâques
en Italie.

dimanche 8 avril 2012

Ma dernière séance (7) : les années 70

1973,
l'année notamment 
de "La Grande Bouffe",
de "Serpico",
de "La Montagne Sacrée",
de "La Nuit Américaine"
de "L'Horloger de Saint-Paul",
de "L'An 01",
mais nous avons choisi
de Robert Altman,
adapté du très grand roman
de Raymond Chandler,
calamiteusement traduit en français
par "Sur un air de najava"...
Elliott  Gould tient le rôle
de Philip Marlowe.









"Le détective Philippe Marlowe n’a pas de chance. Pendant qu’il accompagne son ami Terry Lennox au Mexique, la femme de celui-ci est retrouvée morte. De retour à Los Angeles, Marlowe est bouclé pour complicité de meurtre, puis relâché lorsqu’on apprend le suicide de Lennox qui a rédigé des aveux. Bien décidé à innocenter son ami défunt, Marlowe se lance dans une enquête effrénée qui le conduira à côtoyer un alcoolique notoire, un gardien de parking spécialiste en imitations ringardes, un caïd patibulaire et toute une galerie de personnages plus cinglés les uns que les autres. Mais pire que tout : le chat de Marlowe s’est fait la malle…

En situant l’action dépeinte dans le roman originel (The long goodbye) dans une période contemporaine au tournage (le film date de 1973), les auteurs ont réussi a éviter le piège de l’académisme, quitte à choquer les adeptes de la fidélité à toute épreuve. Tel un jazzman de la ‘west coast’ qui s’approprierait sans vergogne un standard des années trente pour en donner une version fortement personnelle, Altman n’hésite pas à malmener Marlowe, l’incontournable figure de la littérature ‘noire’ devenue, avec le temps, une icône cinématographique.

Nous sommes en 1973, les idéaux des années soixante se sont pris la guerre du Vietnam de plein fouet. La société change, elle devient plus cynique, impitoyable même. Altman filme un Los Angeles où coexistent quelques rescapés des décennies précédentes (l’écrivain alcoolique campé par Sterling Hayden, les voisines babas de Marlowe, Marlowe lui-même et son code d’honneur périmé) et les nouveaux cyniques d’une société déphasée."  (Dvdcritik)

samedi 7 avril 2012

"Spezzatino" d'agneau à l'orange

Nous sommes dans la période
où l'on mange de l'agneau,
même chez les mécréants que nous sommes...
Le nom complet de la recette
est :
"Spezzatino di agnello e patate
all'arancia, spezie e miele di acacia",
(Ragoût d'agneau et de pommes de terre
à l'orange, aux épices et au miel d'acacia).
Elle nous vient de l'excellent magazine 
"A Tavola"
du mois de mars.
Elle est très simple à réaliser.
On fait revenir des morceaux d'agneau
dans de l'huile d'olive,
avec un oignon émincé,
jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
(Nous avons expérimenté de l'agneau surgelé
de la marque "Picard",
qui ne vaut pas celui du boucher,
mais qui est très correct.)


On ajoute 
quelques épices 
(cumin, coriandre, cannelle et paprika
 en poudre),
du sel et du poivre
et on mélange bien le tout.
On ajoute alors une orange avec sa peau
coupée en tranches
(que l'on peut de nouveau couper en 2).
Il faut donc utiliser une orange "bio"
non traitée
(avant ou après la récolte...).
On ajoute également 1 ou 2 pommes de terre
pelées et coupées en cubes,
quelques abricots secs,
et environ 50cl de bouillon de légumes.
On porte à ébullition
puis on fait cuire à couvert et à feu doux
environ 1h,
en ajoutant un peu de bouillon
si l'ensemble vous paraît trop sec.
On ajoute du miel liquide (d'acacia)
dans les 10 dernières mn,
des amandes en poudre
et de la coriandre fraîche
 ciselée
(à défaut du persil...).


Une recette originale 
qui change de l'épaule d'agneau,
et qui prouve encore une fois
que cette viande se marie fort bien
aux épices
et se prête aux accords sucré-salé.

Bon week-end à tous !

vendredi 6 avril 2012

Tartare d'asperges et d'avocats

Un délicieux "antipasto"
dont le nom "tartare" est un peu usurpé
car les asperges sont cuites, évidemment.
Une fois bien égouttées,
(l’équivalent d'environ 2 bottes)
on les mélange avec 2 avocats
coupés en dés,
une dizaine de petites tomates cerises
coupées en 2
et 2 échalotes émincées.
On mélange bien le tout
et on ajoute
une sauce à base d'huile d'olive
et d'une cuillère à café 
de moutarde à l'ancienne,
 on  mixe avec du persil,
de l'estragon et des câpres.
On place le tout dans des ramequins,
on tasse un peu
et on place 1h au réfrigérateur.


On démoule et c'est prêt !


Bon appétit !

mercredi 4 avril 2012

Tarte Tatin aux artichauts et au gorgonzola

Cette "Tatin" salée aux artichauts
est vraiment délicieuse.
Elle vient du magazine "Alice"
du mois de mars.
(Cliquer ici pour voir le site télé
avec de nombreuses recettes en italien.)
La recette en est très simple :
on fait revenir des artichauts
coupés en deux
(en enlevant les pointes des feuilles)
dans de l'huile d'olive
avec une gousse d'ail pressée.
On les laisse cuire environ 15mn.
On les laisse un peu refroidir
et on les dispose au fond d'un plat
à tourte un peu profond.
On ajoute alors des morceaux de gorgonzola
ou de mascarpone de gorgonzola
(environ 300g).
On couvre avec une pâte feuilletée
(ou une pâte brisée)
et on fait cuire 
au four préchauffé à 180°
environ 40mn.


On la retourne délicatement
sur une grande assiette
et on démoule.
C'est prêt !


Bon appétit...