Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


lundi 2 avril 2012

Ma dernière séance (6) : les années 70

Toujours en 1972,
"Aguirre, la colère de Dieu"
de Werner Herzog.

En 1560, après la conquête du Pérou par les Espagnols, une expédition composée de mille cent hommes, deux femmes et des esclaves indiens quitte les Andes pour remonter l’Amazone à la recherche d’un affluent qui mènerait au mythique Eldorado, la merveilleuse cité d’or. Alors que la troupe s’est embourbée dans la jungle et que les vivres viennent à manquer, Gonzalo Pizarro(Alejandro Repulles), qui mène l’expédition, décide d’arrêter cette impossible avancée et d’envoyer un groupe d’éclaireurs mené par Don Pedro de Ursua (Ruy Guerra). Son épouse, Dona Inez de Atienza (Helena Rojo), l’accompagne ainsi que le commandant en second, Don Lope de Aguirre (Klaus Kinski), sa fille Florès (Cecilia Rivera) et le frère Gaspar de Carvajal (Del Negro).




Un film grandiose, dont vous trouverez ici
et ici  d'excellentes analyses.

Bonne semaine à tous !

1 commentaire:

Unknown a dit…

C'est vrai que ce film est grandiose. Klaus Kinski y est plus grand que nature. Il se perd complètement dans ce rôle, on craint pour l'équilibre mental de ce comédien. Le génie d'Herzog est impressionnant, plusieurs films de cette époque, en sont la preuve.
Je me rappelle encore aujourd'hui une réplique d'un des personnages de Fitzcarraldo, un autre film d'Herzog : « Petite mère, par deux, le vent fait s'envoler tous mes cheveux. »
Je sais qu'Herzog de nos jours fait des documentaires qui malheureusement ne sont pas diffusés à la télévision mais je suis certaine qu'il a gardé ce caractère si singulier et poétique qui est le sien.

Merci pour ce bon souvenir.

Linda