Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


mercredi 2 janvier 2013

Films et chansons (5) : Gilda

 Pour commencer l'année,
une chanson tirée d'un film noir US...
dans une des scènes
 les plus célèbres du cinéma :
Le "strip-tease" des longs gants noirs
de Rita Hayworth...

"Gilda" est un film américain de Charles Vidor sorti en 1947,
            avec Rita Hayworth dans le rôle-titre,
                                            Glenn Ford et George MacReady.



"Ballin Mundson, le directeur d'un casino de Buenos Aires,
 sauve Johnny Farrell, un jeune américain, d'une mort certaine. 
Il le prend sous sa protection 
et lui offre un emploi dans son établissement. 
A la suite d'un bref voyage, Ballin revient marié 
avec Gilda, l'ancienne maîtresse de Johnny..."

Deux chansons très célèbres
interprétées par Rita Hayworth
(doublée en fait par Anita Ellis)
ont fait la fortune du film
auprès des cinéphiles :
"Amado mio"
et "Put the blame on Mame".
"When Mrs. O'Leary's cow
Kicked the lantern in Chicago town
They say that started the fire
That burned Chicago down
That's the story that went around
But here's the real low-down
Put the blame on Mame, boys
Put the blame on Mame
Mame kissed a buyer from out of town
That kiss burned Chicago down
So you can put the blame on Mame, boys
Put the blame on Mame..."

(La femme fatale "Mame" est, semble-t-il, responsable
de quelques uns des plus grands désastres des USA...)




Pour plus de renseignements sur le film,
cliquer ici
ou .

Bonne année à toutes
et à tous !

4 commentaires:

Anne a dit…

J'aime beaucoup ce film. Rita Hayworth interprète son rôle magnifiquement et la réalisation, la lumière, sont très soignées, d'une grande qualité comme nombre de films de cette époque. Le réalisateur imposait une composition rigoureuse, le jeu et la personnalité des acteurs d'un immense talent suffisait (pas besoin de performances athlétiques pour passionner le spectateur), on se laissait prendre au charme du film autant qu'à l'intrigue qui donnait à réfléchir, et le cinéma offrait des oeuvres inoubliables qu'on peut revoir avec nostalgie, certes, mais avec autant d'intérêt qu'à la première fois, car elles n'ont rien perdu de leur fraîcheur. Je me sens un peu "passéiste" en écrivant ces mots, mais rares sont les films contemporains que j'ai envie d'aller voir en comparaison de certains grands films de naguère. On trouve aujourd'hui beaucoup de violence, d'effets spéciaux, de musique agressive, d'acrobaties, ou alors on tombe dans les trop bons sentiments, le misérabilisme, pesamment affichés et sans lien avec l'histoire contemporaine, sinon par des détails insignifiants de la vie ordinaire. Or, les personnages des films plus anciens se trouvaient en proie à un dilemme à la fois sentimental et dépendant d'une actualité directe ou indirecte, mais intervenant dans leur vie et leurs choix. Bref, je m'ennuie au cinéma d'aujourd'hui. J'attribue cela à mon âge, mais je ne suis pas sûre que ce soit la seule cause à envisager... Merci en tout cas de votre chronique régulière. Bonne journée!

Totirakapon a dit…

Merci pour ce commentaire chaleureux que je partage complètement !

Michelaise a dit…

Que voilà une entrée sulfureuse en l'an nouveau !! Pas du tout portée (comme Anne) sur le cinéma "d'autrefois", j'avoue que certains grands chefs d’œuvre méritent tout de même qu'on les revoit, comme des "classiques". Donc, si l'on vous en croit Toti, 2013 sera passionnée ou ne sera pas ! A bon entendeur salut : belle année à vous !

Unknown a dit…

On ne peut que réagir à la «sortie» de Anne. C'est vrai que le ciméma d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier, sauf exception, il se consomme et on le jette après. Mais je me demande s'il est possible que nous soyons entré dans une période sombre et que le cinéma a une chance un jour, de revenir différent de celui d'hier mais toujours un art où l'imaginaire et la réalité se rencontrent ? En tout cas, merci Totirakapon pour ce début d'année relevé et merci à Anne pour cette opinion qui venait du coeur.

Linda