Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


vendredi 31 mai 2013

Une bonne adresse à Sienne : la pâtisserie Nannini


Nous avons fait une halte,
tous les matins de notre séjour,
dans le grand bar pâtisserie 
 Nannini...(clic clic)


Le café y est excellent,
et les pâtisseries délicieuses...


On y trouve évidemment
le "panforte" et le "panpepato",
typiques de Sienne.


La louve de Sienne
est omniprésente sur les emballages.
Pendant historique de la louve capitoline, elle rappelle 
 la fondation de la ville de Sienne par les fils de Rémus (Senius et Aschius), 
assassiné par son frère Romulus 
au moment de la fondation mythique de la ville de Rome. 
Ainsi, après le meurtre de leur père, les deux frères fuirent leur oncle 
sur deux chevaux qu’Apollon et Diane leur avaient fournis 
(un blanc et un noir, couleurs qui donneront
 celles de la Balzana, le blason siennois), 
emmenant dans leur chevauchée, la louve qui avait nourri et protégé leur père et leur oncle,
 ils en firent l’emblème de la ville qu'ils allaient fonder.
Ils atteignirent une vallée où ils décidèrent de s’établir. 
Ainsi fut fondée la ville qui prit le nom de l’aîné des deux frères 
: Senius, qui devint Siena. (Wikipedia)


 Et, bien sûr,
les sublimes "ricciarelli",
que Norma adore...
Vous pouvez en commander en ligne
grâce au lien indiqué au-dessus...


ou bien, les faire vous-mêmes :
400g d’amandes pelées
 320g de sucre en poudre
40g  de farine
1 écorce d’orange non traitée
1 blanc d’œuf
100g de sucre glace

Mixer les amandes et les mélanger à 50g de sucre en poudre. Ajouter l’écorce d’orange hachée finement et la farine, puis le blanc d’œuf monté en neige et le reste du sucre.
Former de petits tas de pâte allongés, de la forme caractéristique des « ricciarelli » (voir photo) et les laisser reposer environ 12 heures.
Faire cuire au four préchauffé à 180° pendant environ 30 minutes. Les laisser refroidir et les saupoudrer de sucre glace.

Autrefois, ce biscuit était préparé uniquement pour les fêtes de Noël. Au fil des années, suite à la forte demande des visiteurs et des touristes du monde entier, sa consommation s'est élargie aux autres mois de l'année. Sa fabrication s'effectuait, alors, dans les couvents et dans les boutiques d'herboristes : dans le centre historique de Sienne, les antiques épiceries témoignent, encore aujourd'hui, de cette tradition par des plafonds peints de fresques, avec écritures en or, célébrant les Ricciarelli, Panforti et autres pâtisseries typiquement locales fabriquées dans ces boutiques. 
L’histoire raconte qu'un Siennois, Ricciardetto (d'où le nom Ricciarello) della Gherardesca, aurait rapporté, au retour des Croisades, des gâteaux ayant la forme des babouches du Sultan.

2 commentaires:

Mireille a dit…

Belle page d'histoire aussi.
Ils ne livrent pas à domicile ceux-là ? C'est bien dommage.
Belle soirée.

Amartia a dit…

Ca ressemble bien à nos amygdalota qui font partie des gâteaux orientaux faits en Grèce à l'occasion de Noël. Je vais essayer ta recette, même si Noël est encore loin !