Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


samedi 24 janvier 2015

Courge aux crevettes et aux clémentines


Un coup de cœur
pour cette préparation,
très simple à préparer, 
qui ne réclame qu'une chose,
qu' on s'y prenne un peu à l'avance....



Je vous parlais 
l'autre jour,
d'une recette vue 
dans un magazine français, 
les "Gambas au parfum de clémentine"....
Voici comment nous l'avons revisitée...



La veille, faire mariner la courge
(ou le potimarron),
coupée en julienne,
avec une pincée de sucre, une pincée de sel
et un généreux filet d'huile d'olive.
Réserver au réfrigérateur, au moins une nuit.

Deux heures avant de servir,
ajouter le jus de deux clémentines
à la marinade,
 2 zestes de clémentines
avec de la coriandre,
et 2 ou 3 crevettes coupées en petits morceaux
(ou 1 ou 2 gambas)...
Bien mélanger le tout
et réserver au frais.

Au moment de servir,
faire poêler
quelques crevettes
(ou quelques gambas)
dans un fond d'huile d'olive,
les déposer sur les morceaux de courge
bien égouttés,
et répartis dans chaque assiette,
décorer avec des feuilles de roquette 
et servir aussitôt !

mardi 20 janvier 2015

Les magazines du mois


"Elle à table" (clic clic)
a retenu mon attention
pour un "tartare de Saint-Jacques et de pommes".



Pour CVF, (clic clic)
je vous parlerai
très prochainement de leur recette en couverture :
les "gambas au parfum de clémentine"...


vendredi 16 janvier 2015

Merci, camarade...




« Merci, camarade ! » - Hommage à Charb -

"You were given the choice between war and dishonor. 
You chose dishonor and you will have war."
Churchill

C’est la guerre sainte, bande d’idiots !
Brochettes et bière. A l’ombre de la vieille muraille de Melilla, mon interlocuteur – trente années d’amitié complice – s’enfonce dans sa chaise et sourit, amer. « Ils ne se rendent pas compte ces idiots – dit-il-. C’est une guerre, nous sommes en plein dedans. C’est la troisième guerre mondiale, et ils ne se rendent pas compte ». Mon ami sait de quoi il parle, car ça fait longtemps qu’il est un soldat dans cette guerre. Soldat anonyme, sans uniforme. De ceux qui ont dû souvent dormir avec un pistolet sous l’oreiller. « C’est une guerre – insiste-t-il en trempant sa moustache dans la mousse de sa bière -.Et nous sommes en train de la perdre par notre stupidité. En souriant à l’ennemi ».
Pendant que je l’écoute, je pense à l’ennemi. Et je n’ai pas besoin de forcer mon imagination, parce que pendant une partie de ma vie, j’ai habité ce territoire.  Habitudes, méthodes, manière d’exercer la violence. Tout m’est familier. Tout se répète comme se répète l’Histoire, depuis le temps des Turcs, Constantinople et les Croisades. Y compris depuis les Thermopyles. Comme elle s’est répétée dans cet Iran, où les imprudents de là-bas et les imbéciles d’ici applaudissaient la chute du Shah et l’arrivée du libérateur Khomeiny et ses ayatollahs. Comme elle s’est répétée dans un empressement sans discernement avant les différents printemps arabes, qui, au final –surprise pour les idiots professionnels – eurent pour résultat d’être les préludes de très noirs hivers. Hivers qui sont à attendre, par ailleurs, quand les mots liberté et démocratie, concepts occidentaux que notre ignorance nous fait croire exportables au froid, pour le meilleur, confiants en la bonté du cœur humain, finissent par être gérés par des curés, des imams, des prêtres comme nous aimons les appeler, fanatiques avec ou sans turbans, qui tôt ou tard font de nouveau la vérité, au milieu de leurs paroissiens aussi fanatiques, ce qu’écrivait le baron d’Holbach au XVIIIème siècle : « Quand les hommes ne croient avoir à craindre que leur dieu, ils ne s’arrêtent communément sur rien ».
Parce que c’est le Jihad, idiots. C’est la guerre sainte. Il le sait mon ami à Melilla, je le sais, moi, de ma petite part d’expérience personnelle, il le sait lui qui a été là. Il le sait celui qui a lu l’Histoire, ou bien capable de faire face aux journaux et à la télévision avec lucidité. Il le sait celui qui cherche sur internet les milliers de vidéos et d’images d’exécutions, de têtes coupées, de gamins souriants montrant les décapitations  par leurs pères, de femmes et d’enfants violés pour infidélité à l’islam, lapidés pour adultère – comment se taisent sur cela les ultraféministes, si sensibles à d’autres bêtises -, des criminels coupant les cous de leur vivant pendant qu’ils crient « Allah Akbar » et que des douzaines de spectateurs l’enregistrent sur leur putain de téléphone mobile. Il le sait celui qui lit les pancartes qu’un enfant musulman – pas en Irak, mais en Australie – exhibe avec le texte «  Egorgé celui qui insulte le Prophète ». Il le sait celui qui voit la pancarte exhibée par un jeune étudiant musulman – pas à Damas, mais à Londres –  qui prévient : « nous utiliserons votre démocratie pour détruire votre démocratie ».
En Occident, en Europe, le prix des siècles de souffrance atteint la liberté dont il jouit aujourd’hui. Pouvoir être adultère sans qu’ils te lapident, ou blasphémer sans qu’ils te brûlent ou t’accrochent à une grue. Porter des jupes courtes sans qu’ils te traitent de pute. Nous jouissons des avantages de cette lutte, gagnée après de nombreux combats contre notre propre fanatisme,  au cours desquels trop de bonnes personnes ont perdu leur vie : Combats que l’Occident livra quand il était jeune  et avait encore la foi. Mais maintenant, les jeunes sont autres : le petit garçon de la pancarte, le coupeur de tête, le fanatique prêt à emporter par-devant lui trente infidèles et aller au Paradis. En termes historiques, ils sont les nouveaux barbares. L’Europe, où est née la liberté, est vieille, démagogue et lâche ; pendant que l’islam radical est jeune, courageux, il a faim, il est au désespoir, et a les couilles, eux et elles, bien placées. Donner une mauvaise image sur Youtube, ils s’en foutent : Au contraire, c’est une autre arme dans leur guerre. Ils travaillent avec leur dieu dans une main et la terreur dans l’autre, pour leur propre clientèle. Pour un Islam qui pourrait être pacifique et libéral qui souvent le désire mais qui ne peut jamais l’obtenir tout à fait, pris dans ses propres contradictions socio théologiques. Croire que cela se résout en négociant ou en regardant ailleurs, c’est beaucoup plus qu’une immense connerie. C’est un suicide.
Regardez internet et dites-moi avec quels diables nous allons négocier. Et avec qui. C’est une guerre, et il n’y a pas d’autre choix que l’affronter. L’assumer sans complexes. Parce que le front du combat n’est pas seulement là-bas, de l’autre côté du téléviseur, mais aussi ici. Au cœur même de Rome. Parce que – je crois que je l’ai écrit il y a longtemps, bien que de manière différente, il est contradictoire, dangereux, voire impossible de profiter des avantages d’être romain et en même temps féliciter les barbares.

Arturo Perez-Reverte

jeudi 15 janvier 2015

«L’uso improprio della libertà di parola nell’Occidente non è accettabile e dovrebbe cessare.»

"L'usage inapproprié de la liberté de parole en Occident
n'est pas acceptable et devrait cesser."
Porte-parole iranien.

Couverture des 'Dessins cruels" de Cabu
au "Cherche-Midi,
à acheter sans modération...ICI

Pour la première fois depuis l’exécution du chevalier de La Barre en 1766, des hommes ont été tués intentionnellement en France pour cause de "blasphème".

"Écrasons l'infâme" (Voltaire)

mercredi 14 janvier 2015

Quatuor de foie gras


Pour se changer un peu les idées,
voici un peu de foie gras,
dégusté à Quillan
pendant les fêtes...


De la gauche vers la droite,
de haut en bas :
du foie gras frais dans une feuille de brick,
du foie gras mi-cuit glacé, dans une chouquette,
crème brûlée tiède de foie gras
et foie gras mi-cuit sur toast...

Tous excellents !

dimanche 11 janvier 2015

La recette du mois : Filets de saumon aux agrumes et au sésame


Une splendide recette légère
de "Sale & Pepe".



On laisse mariner les filets de saumon,
environ 30mn,
dans le jus
d'un citron, d'une orange et d'un pamplemousse.
On pèle à vif un citron, une orange, et un pamplemousse
et on les dispose en quartiers,
dans un plat,
avec un peu de sel, de l'huile d'olive,
de l'aneth ciselé
et du peperoncino.
Ce "carpaccio d'agrumes" sera servi 
en accompagnement.
On fait cuire, à feu très doux,
 dans de l'huile d'olive
des feuilles d'épinards.
On égoutte les filets de saumon,
on les arrose d'un peu de vermouth blanc,
on saupoudre de sésame 
et on fait cuire 20mn 
au four préchauffé.

On sert le saumon avec les épinards,
les agrumes,
et on arrose avec le jus de cuisson.

samedi 10 janvier 2015

mardi 6 janvier 2015

samedi 3 janvier 2015

Quelques coups de cœur 2014


Ce splendide Pessac-Léognan
du château de Couhins !
(Merci à Annick et Philippe)





Une des nombreuses recettes 
à base de courge
testées cet automne :
la crème de courge
aux crevettes et au parmesan...



Un "classique",
que nous avions un peu oublié,
 crabe aux navets
en sauce miel, balsamique
et huile d'olive...



Et les promenades le dimanche matin,
très tôt,
sur le port de Cassis,
presque désert...



vendredi 2 janvier 2015

"Goûts et Couleurs" à Rodez



Après notre visite 
du Musée Soulages de Rodez (voir Norma)



un excellent repas 
au restaurant "Goûts et Couleurs". (clic clic)



Nous avons choisi le "Menu Maison"
et nous n'avons pas été déçus du voyage.
Un véritable régal de saveurs 
à base de somptueux produits du terroir.

Foie gras  de canard mi-cuit,
avec girolles marinées,
purée de potimarron fumé
et coings en gelée.




Cuisses et filet de caille,
avec langoustine,
servis sur une sauce aux langoustines,
gelée de citronnelle
et mousse aux amaretti.
Le chef n'hésite pas à marier
plusieurs saveurs,
et c'est peut-être le seul défaut, minime,
que l'on pourrait lui faire,
parfois trop de goûts tuent le goût...




Quasi de veau,
avec mousse aux aubergines,
sur sauce aux champignons, 
huile de noisette et café.




Mousse au roquefort
avec bille de coing confit.




La « pyramide » de chocolat noir 
au lait de cannelle et fleur d’oranger,
Zestes d’orange confits et sorbet cacao.



Un vrai repas de fêtes
qui est venu mettre un point d'orgue
à ce bref séjour ruthénois.

jeudi 1 janvier 2015

Bonne année !





Et un "cotechino con lenticchie stufate"
pour commencer l'année !


Avec la recette de "Sale & Pepe" : ici