Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


lundi 3 août 2009

Londres (suite) - Fish 'n' chips !

J'adore les "fish & chips" !
Je me souviens en avoir mangé de délicieux, servis dans un rustique papier gris d'emballage.
Norma C. est plus réservée...
Nous ne pouvions pas ne pas en déguster quelques uns dans divers pubs...
D’après une étude récente, chaque année, les Britanniques en consomment 260 millions dans 8000 «Fish and Chip shops», ce qui représente environ un demi-million par semaine!!
(voir, en fin d'article, quelques infos fournies par "amabilia.com")

Les petits pois sont toujours aussi verts, à défaut de purée de petits pois !

Un très sympathique pub dans "Earl's Court"...

Une excellente bière blonde...

Un pub dans le quartier de Westminster...

Un autre pub dans le quartier où nous logions...

Certains affirment que ce plat reflète la dimension multiculturelle de l’histoire du pays. Le «Fish and Chips» consisterait pour plusieurs chercheurs en une combinaison de deux traditions culinaires venues avec les immigrants français et juifs. Les Français auraient apporté leurs «pommes frites» et les Juifs du Portugal auraient introduit le «pescado frito» ou poisson frit. Quoi qu’il en soit, on en consommait déjà dans les années 1830 car Dickens fait référence aux «fried fish warehouses» (entrepôts de poisson frit) dans son roman "Oliver Twist".

L’importance du «Fish and Chips» pour les Britanniques ne doit pas être sous estimée. George Orwell prétendit même que c’était un moyen de prévenir les troubles politiques et d’éviter une révolution au début du 20ème siècle. Pendant la deuxième guerre mondiale, le gouvernement le considère comme le meilleur remontant pour le moral des citoyens et les «Fish and Chips» sont alors exclus des mesures de rationnement.


Quels sont donc les ingrédients indispensables pour un bon «Fish and Chips»? Tout d’abord, le poisson. Il est plongé dans une pâte à frire réalisée à base d’œufs, de farine, de sel et quelques fois d’une goutte de bière. Le cabillaud est le poisson le plus fréquemment utilisé en Angleterre, les Ecossais préfèrent eux l’aiglefin. Les «Fish and Chip shops» de Londres sont réputés pour la grande variété des poissons proposés. Dans les petits villages et villes du bord de mer, les restaurants de «Fish and Chips» utilisent quant à eux la pêche du jour.

Et qu’en est-il des pommes de terre? La variété la plus utilisée en Grande-Bretagne est la «King Edward». Dans le Nord de l’Angleterre et en Ecosse, on préfère généralement les graisses animales alors que dans le Sud, on utilisera plutôt des huiles végétales. Le résultat reste sensiblement le même: des frites dorées et croustillantes à servir avec de la fleur de sel et une goutte de vinaigre de malt.
Et pourquoi pas aussi avec une purée de petits pois…



Ce message est le 700ème depuis décembre 2007...

5 commentaires:

Anne a dit…

Merci pour cet article bien documenté. Désormais, lorsqu'on mangera un fish n'chips au Royaume-Uni, on l'appréciera davantage.
Anne

Unknown a dit…

C'est un mets que je connais bien. Maman avant d'être «notre maman» avait travaillé dans la restauration. Elle nous faisait des Fish'n'chips, l'un des mets qu'elle avait retenu de cette époque.

Bien meilleur que les fast food tel que les hot-dog et les hamburgers.

Linda

Anonyme a dit…

Fish n chips, "le repas du vendredi soir". Et vous en avez mangé un vrai, souvent les gens pensent à un poisson panné style cantine quand nous parlons de nos fish and chips. A Londres nous en mangeons souvent accompagné d'un "wally" qui est un cornichon "géant". Et le top , c'est de manger notre plat national avec les doigts directement dans son papier!

J'ai l'eau à la bouche rien que d'y penser

Paul de Zig et Zag

Totirakapon a dit…

C'est vrai que le meilleur "fish'n'chips" que j'aie jamais mangé, c'était dans la rue, avec les doigts, enveloppé dans un vieux journal !

Béatrice décoratrice, à Lausanne. a dit…

Earl's court road. La vallée des kangourous, vu le nombre d'Australiens qui y habitaient. Ainsi que les visiteurs Australiens venus visiter la terre mère et l'Europe qui résidaient à l'hôtel où je travaillais.

Cela fait bien longtemps, très longtemps, les choses change si vite.

Dans le quartier, il y avait un*pub* très spécial, beaucoup fréquenté par les Français. J'enrage car j'oublies son nom en ce moment. Le patron refusait de servir du thé, qu'il disait être une drogue en Angleterre. Le café était roi. Comme je n'en buvais pas, je me délectais avec d'immenses *chops* de jus de pommes, où nageaient des fruits pris dans des glaçons.
La décoration au plafond; une multitude d'instruments de musique.
C'est là que j'ai rencontrer LE Suisse avec qui j'ai vécu à Londres, et des mois après à Menorca, une des Iles baléares.
J'ai le nom de ce pub au bout de la langue, il viendra bien. N'était-il pas *le café des amis *?