fino a fine Luglio....
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Testo di F. De André - G. Bentivoglio; musica di F. De André 1968
il testo è ispirato a "la Ballata degli impiccati" di François Villon
La ballata degli impiccati
Tutti morimmo a stento
ingoiando l'ultima voce
tirando calci al vento
vedemmo sfumare la luce
L'urlo travolse il sole
l'aria divenne stretta
cristalli di parole
l'ultima bestemmia detta
Prima che fosse finita
ricordammo a chi vive ancora
che il prezzo fu la vita
per il male fatto in un'ora
Poi scivolammo nel gelo
di una morte senza abbandono
recitando l'antico credo
di chi muore senza perdono
Chi derise la nostra sconfitta
e l'estrema vergogna ed il modo
soffocato da identica stretta
impari a conoscere il nodo
Chi la terra ci sparse sull'ossa
e riprese tranquillo il cammino
giunga anch'egli stravolto alla fossa
con la nebbia del primo mattino
La donna che celò in un sorriso
il disagio di darci memoria
ritrovi ogni notte sul viso
un insulto del tempo e una scoria
Coltiviamo per tutti un rancore
che ha l'odore del sangue rappreso
ciò che allora chiamammo dolore
è soltanto un discorso sospeso.
(traduction dans les commentaires)
9 commentaires:
en plus après une chanson aussi mélancolique...on ne peut pas se réjouir de la fermeture de notre "guide " préféré!
Passez d'excellentes vacances. A très bientôt.
Martine de Sclos.
La langue italienne même si on ne la comprend pas, est belle à écouter. Cette balade des pendus a inspiré beaucoup d'interprêtes et compositeurs.
Linda
Traduction : le texte est parfois au passé simple, un temps très vivant, à l’oral comme à l’écrit, en italien. J’ai choisi de tout traduire au présent :
« Nous venons à peine de mourir
En avalant notre dernier mot
En tirant des coups de pieds au vent
Nous avons vu s’éteindre la lumière
Le cri a traversé le soleil
L’air est devenu rare
Des cristaux de mots
Le dernier blasphème dit
Avant que tout soit fini
Nous rappelons à ceux qui vivent encore
Que nous avons payé de notre vie
Le mal fait en une heure
Puis nous glissons dans le gel
D’une mort sans abandon
En récitant l’antique credo
De celui qui meurt sans être pardonné
Que celui qui se moque de notre défaite
Et de ses conditions honteuses
Étouffé de la même manière, un jour
Qu’il apprenne à connaître le nœud coulant
Celui qui répond la terre sur nos os
Et reprend tranquillement son chemin
Nous rejoindra aussi dans la fosse
Avec la brume du premier matin
La dame qui a caché derrière un sourire
Le désagrément de se souvenir de nous
Retrouvera chaque nuit sur son visage
Une insulte du temps et une ride
Nous cultivons pour tous une rancœur
Qui a l’odeur du sang séché
Et ce que nous appelons douleur
N’est qu’un discours suspendu (interropmpu) »
Merci Totirakapon pour la traduction. C'est un très beau texte. Déchirant.
Je ne sais pas si c'est malvenu de "placer une commande" pour cette chronique. Sans obligation seulement si ça te le dit : dans les années 80, j'avais un 33 tours d'un chanteur (espagnol ???) qui s'appelait Miguael (je crois ??? le nom de famille, je ne me rappelle plus ???), il interprêtait des textes/poèmes d'un poète catalan qui avait été arrêté et mort en prison. C'était tellement beau. Je me rappelle d'une chanson où il me semble, il était question d'un vaisseau.
Ma mémoire est pleine de trous mais j'envois ma bouteille à la mer quand même.
Bonne journée.
Linda
Il s'agit peut-être de Miguel Bosé, chantant des textes de Garcia Lorca ? Il faut que je cherche plus précisément...
c'est triste! mais c'est beau j'adore sa voix et la langue italienne!!
bellissima, la canzone! grazie e complitmento al traduttore (o alla traduttrice).
J'aime particulièrement l'idée de la douleur qui est "un discorso sospeso", qui signifie aussi : "notre douleur, nous vous la ferons payer un jour".
bellissima canzone del Grande Genovese.
j'aime particulièrement l'idée de la douleur comme "discorso sospeso", qui appelle la revanche.
bonnes vacances
C'est LE traducteur ! Je n'avais pas envisagé le sens de revanche ! Merci !
signé Totirakapon
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