Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


vendredi 15 octobre 2010

Un repas exceptionnel ! (2)

Nous poursuivons
notre voyage culinaire
à Arles...


Jean-Luc Rabanel développe dans son restaurant un concept de cuisine émotion :
« Le plaisir est un préalable, indispensable mais il n’est pas suffisant. Nous souhaitons aller au-delà et provoquer chez chacun une série de chocs et de surprises aussi intenses qu’éphémères. Chaque plat doit être une émotion. De l’énoncé de son nom à sa dernière bouchée, il doit plonger le dégustateur dans le registre de la découverte. Cette découverte nous voulons la renouveler plus de quinze fois par repas. Nous voulons lire sur les visages l’effet de nos productions : la joie, la surprise, l’étonnement, l’enthousiasme, l’amusement, la jubilation, voire la perplexité. »
( Wikipedia, source : dossier de presse, c'est nous qui soulignons.)
.
Voici, maintenant
"un filet de Saint-Pierre juste poêlé,
servi avec des haricots blancs cuits à la bière,
des oignons confits,
et nappé de sauce aux coques et à la réglisse."
Une pure merveille de saveurs
et un vrai plaisir pour les yeux !
encore une fois,
semblait l'accord parfait...
.
Nous poursuivons sur du poisson...
(il n'y aura pas de viande,
dans la version "7 plats" que nous avons choisie).
Voici donc,
cette "assiette végétale,
servie avec une queue de lotte
saupoudrée de piment d'Espelette,
nappée de jus de poisson au thym,
et accompagnée de légumes de saison*".
(* nous n'avons pas pu résister à la curiosité de demander
quels étaient ces légumes : "betteraves rouges et jaunes,
chanterelle, cébette, cerfeuil tubéreux,
et tomate confite...)
Un rouge de Sommières, Le Clos du Roy,
très peu tannique,
était un choix aussi surprenant
que bienvenu...
.
Et nous arrivons enfin aux desserts, eh oui, au pluriel,
car il y aura deux desserts !
Un "sablé breton à l'anis,
avec des fraises
et un sorbet de citron confit,
sur un miroir d'eau de mûre".
.
Un vin moelleux des côtes de Gascogne
à base de cépage Gros Manseng
pour accompagner ce délicieux dessert ...
.
Et pour finir,
"Une crème glacée au pastis
et à l'anis gras,
servie avec du fenouil confit
et une tuile aux olives",
accompagnée
d'un "calisson à l'olive et aux pignons" !
.
Un café "ristretto"
digne d'un bar italien !
pour couronner ces deux heures de
pur plaisir visuel et gustatif !
.

Si vous êtes dans la région,

courez vite manger à "l'Atelier" !

Ce repas restera pour nous un souvenir exceptionnel !
Merci pour ce merveilleux cadeau !

4 commentaires:

Robert M a dit…

Evidemment je suis allé voir le site de l'Atelier car ton reportage donne envie ! Les prix sont des plus corrects en rapport avec la qualité et la diversité des plats, il faut du monde en cuisine pour offrir un tel feu d'artifice.
On ne peut pas s'offrir un tel repas très souvent mais il faut reconnaitre que le rapport qualité/prix est exceptionnel.

Totirakapon a dit…

Eh oui ! puisqu'il faut parler argent (même si c'est un cadeau), ce repas coûte 85 € par personne (vin compris) : ce qui, vu la qualité du repas, est donné ! Quand on pense à ce que l'on peut payer pour très mal manger !
Le même repas est à 45 € sans les vins : on peut choisir un seul vin pour tout le repas : là encore, des prix plus que raisonnables !

Anne a dit…

Cette cuisine me paraît artistique.Tout y est prévu pour un plaisir en délicatesse.
Anne

Miss Lemon a dit…

J'ai un excellent prétexte pour retourner à Arles, tout semble si parfait.
Une balade culinaire qui éveille les sens.
Merci et à bientôt.