Pointu à Cassis

Pointu à Cassis
Pointu à Cassis (photo Toti)


« C'est ici un blog de bonne foi, lecteur.
Il t’avertit dès l’entrée que je ne m’y suis proposé aucune autre fin que culinaire et privée.
Je n’y ai aucune préoccupation de ton service ni de ma gloire.
Je l’ai consacré à la commodité particulière et gastronomique de mes parents et amis.
Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière culinaire de mon blog :
il n’est pas raisonnable que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain ».


jeudi 29 décembre 2011

Ma dernière séance (16) : les années 50

Nous reprenons notre série sur
les extraits de films des années 50,
avec aujourd'hui,
deux grands succès :
tout d'abord,
"Le Pont de la rivière Kwaï"
de David Lean (1957)
d'après le roman de Pierre Boulle,
avec Alec Guinness, William Holden
et Sessue Hayakawa.
Ce film de guerre, aux 7 Oscars,
est emblématique des années 50,
en présentant une version édulcorée et presque naïve
des conditions atroces de détention
des prisonniers de guerre dans les camps japonais.
Il aura toutefois beaucoup plus de succès
que "Le bal des maudits" de Dmytryk (1958)
ou "Les nus et les morts" de Raoul Walsh (1958),
probablement en raison de la bande originale,
et du célèbre "Le soleil brille, brille, brille..."


L'excellent "Rio Bravo" (1959)
d'Howard Hawks
avec John Wayne et Dean Martin,
est en quelque sorte une réponse cinématographique
au "Train sifflera trois fois" sorti quelques années plus tôt,
dont certaines scènes étaient jugées "antiaméricaines"
par John Wayne.
Ici, le shériff est droit dans ses bottes
et n'est pas intimidé par l'air du "Deguello"
que jouaient les Mexicains autour de Fort Alamo...
(Clin d'oeil à John Wayne, qui y interprétait
Davy Crockett....)
Vous avez droit aux sous-titres en italien
et je vous ai épargné la rengaine
de "My poney, my rifle and me"...
.

Bonne journée à tous !

2 commentaires:

Gine a dit…

Ah ! C'était une musique devenue odieuse tant elle a été entendue ! Mais quand j'ai vu le film, j'avais été fascinée et repoussée par ces images de guerre ... Bien des années plus tard, il faisait vraiment ringard !

Unknown a dit…

C'est vrai que Le Pont de la rivière Kwaï présente "une version édulcorée et presque naïve" de la guerre. En le visionnant, on n'y croit pas, c'est certain mais on n'y échappe pas et on se met à rêver que les guerres puissent se passer ainsi. Le cinéma est fait pour rêver...
Pour ce qui est des westerns, je ne les connais pas bien mais le rythme est toujours si envoûtant. Ce sont des mondes d'hommes comme dans les pays musulmans, je me demande toujours où sont les femmes et les enfants...

Merci Totirakapon pour cette année cinématographique passionnante à suivre.

Linda